- Mon enfance :

- Père, tu sais où ils nous emmènent les humains ? Est-ce qu'ils vont s'arrêter un jour ? J'en ai assez d'être enfermé !

Les hommes nous avaient capturés il y a quelques jours et nous on maintenant emmenés ici, dans cette cage de bois qui roule et roule sur de longues distances, loin d'où nous venions. Cela faisait maintenant deux jours que nous roulions et certains chevaux n'était même plus parmis nous, leurs corps devenu simple carcasse pourrissante sur le sol de cette boîte roulante, tout comme ma mère qui n'avait pas été assez forte pour survivre. Nous étions plusieurs ici, environs une dizaine de chevaux collés les uns sur les autres, laissant peu de place pour un jeune poulain qui se tennait près de son père dont ce n'était pas la première fois qu'il s'était fait capturer par les hommes.

Mon père me répondit parmis les hénnissements effrayés et demandant de la nourriture et de l'eau :

- Tais-toi petit, je ne sais pas ... Il avait la tête basse, l'étalon qui, autrefois était si fier de sa famille, aujourd'hui détruite par les bipèdes qui avaient laissés sa jument mourrir sous ses yeux, l'odeur de son corps pourrissant sous les sabots des chevaux qui trépidaient d'inquiétude depuis le départ du train, celui-ci tournant à gauche, puis à droite, et qui continuait en ligne droite pendant un moment et le manège recommença, comme les cris qui déchiraient les oreilles de ceux qui ne disaient rien.

Lorsque la locomotive s'arrêta, moi et mon père furent séparé, les hommes nous mettant dans des enclos différents. Je criait de toute mes forces restante : '' Père, père ! '' mais il ne se retourna presque pas et s'écroula sur le sol, mort de fatigue. Les hommes m'emportèrent au loin tandis que d'autres trainaient le corps de mon père, aujourd'hui si maigre, si faible. Les larmes montèrent à mes yeux et je me dis : '' Plus jamais, je ne verrai les hommes de la même façon. ''

- Mon adolescence :

Je vivais toujours parmis les hommes qui tentaient de me montrer comment me comporter avec eux, mon aggressivité était toujours présente parmis eux et je n'aimais pas du tout comment ils s'occupaient de moi. J'avais tant essayé de m'échapper de cet endroit, mais je n'y arrivais pas. Les quelques fois que j'ai réussi, ils me retrouvaient et me ramenaient au point de départ. J'en avais assez, je grandis et devint plus fort, tout comme ma fureur et un jour, ils décidèrent de me vendre pour quelques pièces car ils en avaient besoin. Je n'était pas encore dressé, mais j'allais bientôt l'être.

- Le commencement de l'âge adulte :

Maintenant à l'âge adulte, vers mes 3 ans, ils m'ont dressés. Ils m'ont mit un bout de métal au goût écoeurant dans la bouche, m'ont mit une selle sur le dos et ont montés, voulant me débourrer. Je ruait, courrait dans tous les sens, jusqu'à ce que l'homme sur mon dos tombe, une erreur fatale pour lui. Je me cabra au dessu de son pauvre corps que je frappa de mes antérieurs lorsqu'ils atterrirent. Le sang du bipède gicla sur le sable de la carrière et je recula, tout comme ma victime. Je n'avais jamais fais cela et, ça me faisait peur au début. Puis, lorsqu'il sortit de la carrière, je me cabra fièrement avec colère, hénissant victorieusement sur ma victoire. Presque tous les hommes mes regardèrent avec des regards effrayé, sauf un. Il entra dans la carrière et me calma lentement mais surement. J'aurais pu lui réserver le même sort que le premier mais je ne le fit pas. Il s'avança vers moi et monta en selle, je le laissa faire. On dirait que j'était hypnotisé, quelques chose n'allait pas, mais je restais là, sans défence, l'homme sur le dos. Il serra les talons et je marchais, trottais et galopais dans l'enclos, comme si je n'avais plus le contrôle de moi-même. Cet homme, je pouvais lui faire confiance, ces gestes étaient calmes, même appaisant. C'était pour cette raison que je le laissais faire ce qu'il voulait de moi. J'étais à lui et il était à moi, mon cavalier, Matt.

- Maintenant :

Matt m'a acheté il y a maintenant 3 ans et nous vivons parmi les cow-boys. Normalement, nous n'avons pas grand chose à faire alors moi et Matt, nous partons en balade, quelques fois pendant des jours, mais rarement. J'ai mon propre box puisque j'ai un caractère assez fort avec les autres et on m'éloigne des autres assez souvent pour ne pas créer de '' fausse bagarre ''. Je ne cherche pas vraiment les problèmes, je veux seulement les éviter pour ne pas commettre d'autres erreurs, d'où mon nom que Matt à choisi puisqu'on me surnommait '' l'erreur de la nature '' au fort.

But/Objectifs : Survivre ? Ou bien, être une bonne figure paternelle pour son fils, Balios, et un bon compagnon pour Hel.
 

Mes crins sont crèmes, quelques uns sont plus foncé, créant un dégradé. Ma robe est foncée comme de la terre noire et mes yeux sont bleus, une belle face créant cette magnifique couleur dans mes iris. J'ai de longues balzanes sur mes quatres jambes et mes sabots sont beiges clairs avec quelques lignes noires. Le bout de mon nez est rose, tout comme autour de mes yeux. Je suis musclé malgré mes côtes qui trahissent ma maigreur. Je devrais manger plus mais je ne le fais pas. Je suis en forme et je peux galoper sur de longue distance sans m'essoufler.
 

- Recensement 2022 :
Mistake vit toujours aux côtés de Jessie, chez les contrebandiers. Passant de la ville au repaire des bandits afin de communiquer des messages à David, le chef de la bande, Mist' à eu la chance de rencontrer sa progéniture en ville, et souhaite que ce genre d'événement continue de se produire. Il aime voir grandir son fils, et le voir évoluer comme future monture de la cavalerie, qui lui manque quelque peu.

- Recensement 2023 :

Mistake vit sa petite vie aux côtés de Jessie, qui elle aime bien rester dans les allentours de la ville dernièrement. C'est assez tranquille, et puis, cela lui évite de voyager. Elle sait que Mistake n'est plus la jeunesse qu'elle a connut il y a de cela quelques années déjà, alors elle préfère aider au saloon et le laisser se reposer plutôt que de silloner le Cimarron jour et nuit pour presque rien. Et puis, en restant en ville, elle reste au courrant de tout ce qui s'y trame.