La verdure, la fraicheur et...un géant? [PV Sun Moon]

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Il faisait chaud, c'était indéniable. La journée avait pourtant commencé avec un ciel couvert et une brise bien fraiche... Le soleil est maintenant haut dans le ciel, et il se faisait bien ressentir, ce bougre!
Fériel pataugeait dans l'eau fraiche du lac. Il y avait d'ailleurs pas mal d'autres animaux qui ont eu la même idée, mais l'étendue d'eau est assez grande pour que la beige reste assez loin des regards, elle qui n'aime pas attirer l'attention. Elle était bien, là, le corps à moitié dans l'eau, y plongeant de temps à autre son dos pour le soulager de la chaleur. Elle a beau avoir le poil clair, il n'en est pas moins que sa peau n'a pas la résistance pour lutter contre cette canicule. "Il faudrait peut-être sortir se mettre à l'ombre.", "mais j'ai pas envie...", "tu vas brûler!", "et avoir mal à la tête.", "puis c'est dangereux!"

Soupirant, la jument se résigna et regagna la berge. Il est vrai que rester à moitié dans l'eau l'handicaperait dans ses mouvement, si jamais un prédateur venait à l'attaquer. M'enfin, elle pu profiter comme elle le voulait de l'eau, c'est déjà bien!
Une fois sur terre ferme, Fériel regarda autour d'elle, non sans faire attention à l'eau qui gouttelait de sa robe -c'était mieux comme ça, elle ne voulait pas sécher trop vite-. Ce n'est que maintenant qu'elle fit vraiment attention à son entourage. Oh il n'y avait rien d'alarmant, c'est juste que la beige se remis en garde après s'être bien amusée. "T'aurais pas dû.", "Roh ça va! C'était juste quelques minutes", "c'est quand-même dangereux!", "T'as eu de la chance qu'un cougar soit pas survenu de nul part!". Inspirant de nouveau un grand coup, Fériel chassa ses pensées. Parfois, elle se demande si elle est vraiment maître de son corps, ou si elle le partage avec autre chose...

La jument décida finalement à bouger. Où ça? Aucune idée. Elle décida de laisser faire ses pattes et les laisser la guider. Tant que c'est dans un endroit frais. La beige se mit alors au galop, mais diminua vite la cadence pour éviter de s'échauffer pour rien.

__________

Après près d'une heure de trot, Fériel sentit une brise fraiche lui caresser le visage. Instinctivement, elle continua son avancée contre le courant d'air et finit par arriver à la plaine. Là aussi, il y avait pas mal d'animaux qui savouraient la bonne herbe. Et avec ce courant d'air frais, c'est un vrai petit paradis, pour le moment.

La beige suait après sa marche, et la brise est plus que bienvenue pour faire tomber sa température corporelle! Comme à son habitude, elle se mise dans un coin reclus, pour éviter tout regard indiscret. Ce n'est pas que Fériel aime la solitude -ou alors, pas tellement-, c'est qu'elle n'aime vraiment pas attirer l'attention sur elle. Pour elle, c'est comme si on la regardait car quelque chose clochait, ou qu'elle avait fait une bêtise, alors elle préfère être invisible. Ceci dit, parfois, elle a bien envie de quelque chose de nouveau. Elle a bien fait des connaissances, mais ce n'est que ça; des connaissances -ou du moins, pour elle-. Ce qu'elle veut, elle, c'est un vrai lien, pouvoir faire confiance sans hésitation et sans méfiance. "Peut-être, un jour...", "ça fait depuis que t'as quitté le troupeau que tu dis ça...". Renâclant à cette remarque de son esprit, Fériel alla se mettre à l'ombre d'un groupe d'arbres. Il y faisait encore plus frais, et ça permettra au moins à la jument de calmer ses pensées qui n'avaient vraiment pas l'air de lui appartenir.

(c) 0tsana, Pistrale

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Pour Sun Moon, ce climat commençait a être un peu trop pour elle. Depuis toute petite, jamais la chaleur n'avait été une amie qu'elle chérissait. Et aujourd'hui, même si la matinée avait été d'une douceur agréable, l’après-midi en revanche s'annonçait d'une température excessive a son gout. Alors comme beaucoup, la géante avait été barboter au lac...a dire vrai, elle avait pris de l'élan et d'un galop aussi discret qu'un roulement de tonnerre, s'était jetée dans le lac avec la grâce d'un pachyderme, effarouchant tout les animaux a 30 mètres a la ronde. Non, Sun Moon ne faisait pas dans la discrétion.
Et puis comment le pouvait-elle après tout? L'eau fraiche lui fit le plus grand bien, faire quelques longueurs également. Elle revint vite a un endroit où elle avait sabot, faisant un peu d'exercice en trottant avec de l'eau au niveau des flancs. Joindre l'utile a l'agréable comme on dit. Un gros glouglou plus tard, voila que son estomac, semble t'il jamais rassasié, se mets a gargouiller.

* Je vais finir par croire que j'attends un poulain moi, a manger autant * marmonne t'elle, autant amusée qu'agacée.

Fort heureusement, Sun Moon connaissait un coin qui n'avait pas été tondue depuis au moins une bonne saison, bien plat pour permettre de repérer un prédateur et fuir aisément. Avec un peu de chance, quelques arbres fruitiers auront peut-être des fruits, même si la saison des fruits se trouvait encore a quelques semaines de là. C'est beau de rêver.
Un peu plus tard, la voila au lieu dit et effectivement, la tondeuse n'était pas passé depuis un moment. Alors suivant la politique populaire " de la touffe d'herbe la plus appétissante ", Sun Moon se mit au travail. Celui de remplir son trou noir d'estomac et de raccourcir les franges d'une végétation explosive. Son broutage l'amène près d'un bouquet d'arbre dont elle ne remarque que les racines. A défaut de fruits, peut-être quelques champignons pourraient faire l'affaire. La jument de traie disposait d'une certaine expérience pour discerner les mangeables...mais visiblement pas pour voir la congénère sous laquelle elle flairait un champignon assez gros.

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Après son petit crêpage de chignon contre elle-même, Fériel décida de brouter l'herbe à ses sabots, histoire de calmer son stress montant. Il faudrait vraiment qu'elle apprenne à gérer ses penser, cela en devient presque malsain.
A l'ombre des arbres, la brise est plus froide, ce qui donna des frissons à la beige qui a toujours la peau humide. Oh, les journées se font de plus en plus chaudes, alors elle ne va certainement pas s'en plaindre!

Fériel redressa la tête après quelques minutes, le ventre plein. La jument n'a jamais été une grande mangeuse. Si elle n'en avait pas besoin pour vivre, elle ne mangerait jamais, d'après elle. Sa pensée fut coupée court lorsqu'elle remarque une grande masse arriver de derrière un des arbres sous lesquels elle se trouvait. Elle qui parlait de ne pas avoir besoin de trop manger, la nouvelle arrivée avait l'air du contraire, vu comment elle avalait tout ce qu'elle trouvait de mangeable. La beige est surprise, ça oui, elle qui ne pensait pas avoir de la compagnie ici. Elle ne bougeait pas. Fériel ne fit que regarder cette immense jument qui n'avait pas l'air de l'avoir remarqué. C'est d'ailleurs pour cette raison que la beige préféra ne pas faire du bruit et continuer d'observer.

Voyant que l'équidé continuait à s'approcher d'elle, museau enfouit dans l'herbe assez haute, Fériel devint de plus en plus anxieuse. Et si elle ne la voyait pas? Elle va finir écrasée si ça continue! A cette pensée, la beige fit une grimace, les oreilles en arrière. Elle n'est elle-même pas très grande, alors devant une cheval de cette envergure, on la prendrait vite pour une pouliche. "Elle se rapproche de plus en plus", "elle ne me voit vraiment pas?", "faudrait faire du bruit!". Ce ne fut que lorsque la géante empiéta dans la zone de confort de la beige que cette dernière réagit enfin. Reculant rapidement en se relevant sur ses postérieurs et en laissant échapper un petit hennissement de surprise, elle mit assez de distance entre elles pour reprendre son aise.

Les oreilles toujours en arrière, Fériel ne fit pas attention à son expression qui en disait long sur ses pensées. "Elle est malade?!", "On peut à ce point être aveuglé par la nourriture?", "Je ne suis pas si invisible que ça, si?". La beige peut, peut-être, tout accepter de la part de ses congénères, ou d'autres créatures, mais sa zone de confort est sacrée pour elle, elle qui ne fait confiance à personne, peu importe le gabarit de qui que ce soit. Renâclant finalement, espérant fait assez de bruit pour attirer l'attention de la géante en face d'elle, Fériel resta silencieuse, les yeux la fixant, un sourcil levé, l'expression contrariée; attendant des explications.

(c) 0tsana, Pistrale

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Non non effectivement, la géante ne l'avait absolument pas vu. Ce champignon lui semblait vraiment fascinant et plutôt gouteux. Elle était en train de le cueillir quand le bruit finit par l'alerter. Sachant qu'un mouvement brusque pouvait blesser quelqu'un compte tenu de sa grande force, Sun Moon redressa lentement la tête, tenant le champignon par le pied. Et paf, comme par magie, voila qu'elle s'aperçoit qu'une congénère est là. Et de réaliser la bourde monumentale qu'elle venait de réaliser. Pour toute tentative de s'excuser, voila rien de mieux que...

* Oupsch parton...vous vavez pas fut. On partagfe? Il est delifieux *

Voila un bel exemple d'éducation, parler la bouche pleine. Pour Sun Moon cela dit, partager de la nourriture représentait le tissage de lien d'amitié et aussi de se faire pardonner. On est moins ronchon avec l'estomac plein. La géante avait réaliser récemment que vu son physique immense et avantageux, elle pouvait faire peur a certains de ses congénères, par crainte de se faire scrabouiller. Bref, partageons ce champignon, ce qu'elle fit en tendant le cou pour laisser sa congénère croquer dedans.

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

"Que-?...". Fériel ne trouve pas les mots, et son esprit qui, d'habitude, ne se tait jamais non plus. L'expression qui était fâchée est maintenue devenue confuse. La beige commence d'ailleurs à regretter le fait de s'être emportée, mais le fait d'avoir quelqu'un trop proche d'elle la met mal à l'aise. Fériel fit à nouveau deux pas en arrière, hésitant à accepter l'offre de la géante face à elle. Et en parlant de géante, c'est seulement maintenant que la beige remarque sa taille, la faisant ouvrir grand les yeux de surprise.

-Euh...N-Non euh... non merci.

La beige est toujours fascinée par l'équidé en face d'elle pour penser à la nourriture. Déjà par son immensité comparé à elle, mais aussi par sa désinvolture et sa nonchalance face à la situation. Elle avait déjà vu des chevaux aussi grands, avant, mais de loin car toujours en compagnie des humains. Elle qui les trouvait déjà intimidants, en voir un d'aussi près ne fit qu'agrandir ce ressenti.
Seulement voilà, Fériel n'a jamais vu ces chevaux qu'accompagnés de bipèdes, et la voilà maintenant à scruter les alentours pour essayer de détecter une présence humaine. Ne sentant rien, la beige reporta son attention sur la géante, relevant la tête pour pouvoir voir son visage.

-Vous êtes toute seule?

(c) 0tsana, Pistrale

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Tant mieux, cela m'en fera plus s'exclame intérieurement la part de personnalité gloutonne de Sun Moon. Sitôt pensée, le champignon ne fit que trois bouchées vorace avant de disparaitre. Hmmmmm délicieux, même s'il se trouvait quelque peu caoutchouteux. Sitôt le morceau dernier du nom avalé, la géante accorde une pleine attention a sa congénère devant elle. Ses brèves observations lui indiquèrent que la jument en face d'elle paraissait perplexe, intimidé. Sun Moon s'en désolait a chaque fois. Elle comprenait évidement et cette rencontre n'avait pas été ordinaire dirons nous.

* Je suis désolé, je vous ai mise dans une situation peu confortable, d'autant que je suis habituée a une réaction comme la votre. *

Une brève pause, un sourire bienveillant puis elle reprit.

* Pour répondre a votre question, cela dépend des jours. Et aussi des époques de ma vie. Que je ne vais pas vous raconter, je doute que cela vous intéresse plus que cela. J'essaye de nouer des liens avec quiconque le veut bien mais ma tendance a vouloir toujours jouer, a courir partout et a parfois mal contrôler ma force, tout cela agit plutôt comme une sorte de répulsif a relation. M'enfin, je ne suis pas là non plus pour vous faire pitié. Je suis Sun Moon et vous? *

Voila pour les présentations. En effet, Sun Moon tachait d’éviter de trop parler de sa vie, pour ne pas être triste devant quelqu'un d'autre. Être triste n'étant clairement pas ce qu'elle était ni ce qu'elle voulait être.

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ft Sun Moon

Fériel eut un petit sourire aux paroles de sa grande camarade. Sa réaction était peut-être excessive? La voilà qu'elle s'en veut maintenant! La beige souffla discrètement, se calmant totalement avant de sourire à sa nouvelle camarade en secouant la tête.

-Vous n'y êtes pas, c'est juste que j'ai du mal qu'on empiète sur mon espace personnel.

Mais j'avoue que j'ai exagéré, et je vous présente mes excuses.

La beige se sent maintenant de plus en plus mal d'avoir réagit comme elle l'a fait après le discours de Sun Moon. Elle qui faisait toujours attention à son comportement, c'est gagné... "Il faut toujours que je gâche tout hain...", "qu'est-ce que je pourrais répondre à ça maintenant?", "ba déjà donne ton nom!".

-Fériel.

Ca, c'est fait. Maintenant, il faut relever le voile de gêne qui couvre l'atmosphère...selon la beige. Elle n'aime vraiment pas passer pour la 'vilaine' de l'histoire, son esprit ne le lui pardonnera jamais. Se connaissant elle-même, elle va vouloir s'isoler pour se 'punir' de son comportement et rejouer la scène dans sa tête, avec son esprit qui lui répètera combien elle a été méchante.
Soupirant une énième fois, Fériel scruta les alentours avant de trouver ce qu'elle cherchait; un autre champignon comme celui qui a tant donné envie à la géante. Le cueillant à l'aide de ses dents, la beige retourna vers sa camarade et le lui posa à ses sabots avant de s'éloigner à nouveau et lui sourire.

-Je ne peux me venter de faire parti des meilleurs lorsqu'il s'agit de sociabiliser, mais il y a un début à tout, j'imagine.

(c) 0tsana, Pistrale

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* Enchantée Fériel. Vous savez, ce n'est rien, je comprends votre réaction. A votre place, je pense que j'aurais réagit pareillement. Voir un congénère de cette corpulence venir de plus en plus près au point de venir brouter ce qu'il y'a sous vous sans même vous voir, cela peut rendre nerveux. Vue ma corpulence, je dois forcement passer plus de temps a me nourrir mais comme je suis dans une troupe avec d'autres chevaux plus dans votre profil...disons qu'ils finissent avant moi et on bouge assez souvent alors que je n'ai pas fini. Enfin c'était quand j'étais dans une troupe...la dominante s'est absentée depuis maintenant un temps certain, on ne sait pas trop ce qu'elle est devenue. Alors tout le monde s'est dispersé. Et me voila bien seule. Ainsi va la vie.*

C'est cela Sun Moon, raconte bien ta vie que tu ne voulais pas raconter. Mais la géante en avait besoin, cherchant désespérément des relations amicales qui durent, des vraies relations, de l'amitié, de la complicité voir même de l'amour...Meh pas gagné pour ce dernier point ma grande. Elle prit le temps d'examiner attentivement le champignon, le bougeant avec le sabot, s'assurant qu'il était comestible. N'ayant rien remarqué de dangereux, elle le dévore joyeusement.

* Désolé si j'ai examiné votre cadeau, y'a une variété qui y ressemble beaucoup a deux détails prêt et ces deux différences le classe dans la catégorie des mortels. Mais assez parlé nourriture. Oui, il fut un temps où j'étais la propriété des hommes...depuis ma naissance en fait. Je suis née dans un élevage puis voyant que j'avais bien trop d’énergie, que je ne tenais pas en place, ils m'ont vendus et j'ai traversé la grande étendue bleu pour arriver ici. Ils m'ont fait travailler a déplacer des troncs d'arbres mais ce n'était pas suffisant pour me calmer. Aussi, sous les incitations d'un étalon sauvage qui venait me voir, je me suis sauvée. La vie en liberté est plus dure, certes mais elle apporte plus de joie. *

3615 ma vie, c'est fait. Bon, en un bref résumé certes mais au moins, les grandes lignes sont dites.

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Les oreilles de Fériel se redressèrent au-dessus de son crâne; elle tiqua aux paroles de Sun Moon concernant la dispersion d'un troupeau et la disparition de sa dominante. Parlerait-elle de Ferliya? La dirigeante de son ancien troupeau? C'est fou comme le monde est petit; d'abord Zaltana et maintenant Sun Moon! Ceci dit, Ferliya dirigeait un grand troupeau quand-même, ce n'est donc pas aussi surprenant que ça, finalement, de retrouver d'anciens membres.
La grande équidé continua de parler après ça, mais Fériel n'écoute qu'à moitié, étant surtout intéressée par...par quoi au juste? Elle a vécu dans le troupeau de Ferliya, mais après? La beige ne connait pas plus de la moitié des membres lorsqu'elle faisait toujours partie de la harde, et elle était partie bien très tôt pour faire plus de connaissance. Oui, ça leur fait un point en commun, mais c'est bien le seul.

"[...] traversé la grande étendue bleue pour arriver ici.[...]". Oh, elle vient de terres lointaines! Fériel se demande si les chevaux de ces terres sont aussi grands que Sun Moon. Si c'est le cas, elle aussi, ça a dû être étrange pour elle de voir d'aussi petits chevaux, à son arrivée. La beige imagine la scène; ça devait être amusant!
Fériel écouta la jument parler en ne faisant que hocher la tête de temps en temps; elle en a, des choses à dire... c'est compréhensible, quand on vit seul, personne à qui parler. La beige aurait bien aimé vider son cœur au premier venu, mais c'était plus une corvée qu'autre chose, pour elle.

-Je suis d'accord.

Personne pour ne dire ce qu'il faut faire ou ne pas faire, indépendant de tout, vivre sa vie comme bon nous semble...

Comment sont les terres d'où tu viens? Y avait-il des chevaux libres? Les humains sont-ils comme ceux d'ici?

Fériel ne sait pas parler d'elle, mais elle aime beaucoup en savoir plus sur les autres et sa curiosité envers le monde qui l'entoure n'en est que plus grande.

(c) 0tsana, Pistrale

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Fériel semblait l'écouter, ce qui faisait du bien a la grande dame. Echanger des choses entre congénères ne pouvaient que créer des liens et suivant les affinités, créer des rivalités ou des affinités. Sun Moon nota que sa voisine d'en face voulait en savoir plus sur ses terres d'origines, qui manquait tant a la géante.

* Les humains...sont une espèce assez intéressante. Comme dans n'importe quelle race, il y'en a des très bien et il y'en a des mauvais a éviter comme des coliques. Ceux qui m'ont fréquentés se sont très bien occupés de moi. Certes, c'était dans leur intérêt vu qu'ils s'occupaient d'un élevage de ma race mais tout de même. Mais oui, les humains d'ici sont différents. Je pense que c'est a cause du milieu différent dans lequel ils vivent ici. Là d'où je viens, il y'a des marais, il y'a des étendues herbeuses vallonnées a perte de vue, battues par des vents soufflants parfois durant des journées entières sans s’arrêter. Et souvent, la pluie tombe, elle aussi. Beaucoup et drus. Enfin, je me souviens de ces forets épaisses, au sol moussue, dont la brume du matin perdure jusqu’à tard durant l'après midi et qui donne une atmosphère mystique. J'aimais y vagabonder...*

Sun Moon se tut, les derniers mots ayant été dit dans un murmure, elle venait de se perdre dans d'heureux souvenirs, un sourire léger aux lèvres, les yeux a demi clos. Comment pouvait-elle oublier cela? D'excellents moment de son existence. Puis, presque a regret, elle revint a la réalité.

* Et toi Fériel, quelles joyeusetés t'ont conduites a ce moment précis, a échanger des souvenirs émouvants avec une grande perche dans mon genre? *

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Se perdant dans le récit de Sun Moon, Fériel imagina les verdoyants paysages dont parlait la grande, souriant à certaines de ses remarques. A ses derniers mots, la beige eu un pincement léger au cœur en voyant l'air mélancolique de sa camarade; c'est dommage que les hommes ne voient pas et ne comprennent pas le mal qu'ils peuvent causer aux autres créatures. A cet instant, Fériel s'imagina offrir son aide à Sun' pour l'aider à rentrer chez-elle, réfléchissant d'ailleurs à des solutions sur le coup; "C'est trop grand pour y aller à la nage", "les humains pourraient aider?", "ils comprendraient pas", "ouais non, laisse tomber", "pourquoi pas n-".

Fériel fut coupée court dans ses réflexions en entendant à nouveau la voix de Sun Moon, renâclant en souriant à sa question et aux mots employés.

-Oh bien...

Je ne pense pas avoir de choses passionnantes à raconter... J'ai toujours vécu sur ces terres-ci. J'ai d'abord été dans un troupeau avant de mener une vie de solitaire et...voilà, c'est tout je pense.

Finissant ses paroles avec un sourire un peu gêné, presque coupable de ne pas avoir mieux à raconter, Fériel ne su quoi ajouter d'autre. "j'ai rien à dire de toute façon", "c'est pas ma faute si j'ai pas eu une vie palpitante!", "c'est même pas ça le problème...", "je vais pas raconter mes problèmes à quelqu'un que je viens à peine de rencontrer", "ça n'intéresse personne ces choses-là", "c'est bon tais-toi.", "que-?"

-A ce propos, tu as dis que tu as vécu avec un grand troupeau, serait-ce celui de Ferliya, par hasard?

(c) 0tsana, Pistrale

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Sun Moon se tut pour écouter Feriel et la courtitude de son récit la laissa non seulement sur sa faim mais perplexe...et la tête tournant sur son axe coté droit. Pour Sun Moon, on ne pouvait résumer sa vie a si peu,, impensable. Il y'avait tellement a dire de sa vie qu'un récit aussi court pouvait soit cacher un passé douloureux, soit un très faible talent pour raconter des histoires ou les rendre passionnante, soit qu'on ne voulait pas ou qu'on se sente gêné de la raconter.
Elle en était encore en train de s'interroger intérieurement quand le nom de Ferliya fut mentionner. Elle même s'interrogeait sur son absence plus que prolongé mais elle ne s’inquiétait pas trop. La Dame Noire était une dure a cuire, elle reviendra prochainement. Sur ces considérations, elle se remit la tête a l'endroit et tout en surveillant les alentours, ayant l'impression d'avoir entendu quelque chose.

* Oui oui c'est bien celui là. Ferliya est une jument...qui sait ce qu'elle veut, qui n'aime pas montrer ce qu'elle ressent, froide comme un hiver. J'admets le fait qu'elle ne m’appréciait pas beaucoup, pour nombre de raisons que je comprends mais elle-même ignore combien elle se fait du mal. Avoir eu une fille n'a pas semblé je crois la changer et elle attends encore un autre petit. Mais elle a disparut depuis un moment maintenant, on ignore tous où elle se trouve. *

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

A l'écouter parler de la cheffe de son ancien troupeau, Fériel se rendit compte qu'elle ne connaissait pas grand-chose sur cette Ferliya. Si on venait à lui poser des questions sur elle, la beige ne saurait quoi répondre si ce n'est qu'elle était la dirigeante du troupeau; c'est bien gênant, comme situation... En y repensant, la petite jument passait surtout son temps à essayer de se faire bien voir par ses parents que de se préoccuper par son entourage. Ou du moins, pas de ceux avec qui elle n'avait pas une altercation directe.
Redressant les oreilles aux dernières paroles de Sun Moon, Fériel se demanda d'où lui était venue l'idée de sa mort. La beige a toujours pensé que 'disparue' voulait simplement dire qu'elle n'était plus de ce monde, mais avec le recul, c'est encore une idée ridicule qu'elle s'est mise en tête... Mais dans ce cas, où pourrait-elle être? Malgré la grandeur du Cimarron, quelqu'un aurait déjà pu la croiser, au moins une fois. Et si elle se cachait? Peut-être qu'elle n'a pas envie de se montrer, mais pourquoi? "Oh, après tout, qu'est-ce que t'en as à faire?...", "ça change rien à ma vie cette histoire", "tant pis".

-C'est quand-même étrange, comme histoire, non?

Disparaitre comme ça du jour au lendemain sans laisser de traces... Penses-tu que personne ne l'ait vraiment vu?

La beige frissonna, sa robe est encore humide et avec le courant d'air qui était au début bienvenu, fait maintenant ressentir sa froideur au moindre souffle. N'osant rien dire, Fériel prit son mal en patience, continuant de discuter avec sa camarade.

-Ca te dit, de bouger un peu?

Où tu préfères peut-être rester ici pour manger?

(c) 0tsana, Pistrale

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* Tu veux une réponse qui a maturé depuis des jours dans ma géniale caboche? - demande t'elle avec un air malicieux et un clin d’œil - Je pense tout simplement qu'elle s'est isolée pour mettre au monde son poulain et qu'elle se repose en famille avec sa fille Esdraël et le nouveau née, tout simplement. Mais ce n'est que mon avis personnel, il vaut ce qu'il vaut. *

Aussi intenable et bouillonnante d’énergie qu'elle puisse être, Sun Moon cachait une qualité d'observation assez surprenante et une déduction assez logique pour tirer les enseignements nécessaire a une compréhension de la situation actuelle. Cela étant dit, cela fait un moment que la Dame Noire aurait dut revenir. Elle cachait son appréhension pour le moment mais cela en devient inquiétant. Qualité d'observation qui lui permis de voir que sa congénère frissonnait d’être humide et de se tenir a l'ombre de l'arbre. Sa première idée pour y remédier, venir se coller pour partager sa chaleur et la sécher a grand coups de langue. Mais non, Fériel ne supporterais pas du tout d’être ainsi collée. Alors, l'autre solution s'imposait, ce n'était pas pour lui déplaire, même si son estomac lui aimerait bien se remplir encore.

* On a qu'a faire la course un peu qu'en dis tu? J'en ai pas l'air mais j'adore courir, c'est mon deuxième besoin vital après manger et boire. Alors relève tu le défi ou vas-tu te défiler comme une poule mouillé? *

Sun Moon avait prononcé la dernière phrase d'un ton exagérément moqueur, pour bien faire comprendre qu'elle ne se prenait pas au sérieux.

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

N'ayant pas l'habitude à ce genre de discussion, Fériel ricana doucement, à la recherche de ses mots. Ne trouvant pas quoi dire, elle lança un petit "Aller!" timide avant de se mettre à trotter, attendant que sa camarade la rattrape avant de prendre le galop.

Aurait-elle du l'attendre? A-t-elle bien fait de partir avant Sun Moon? La beige ne sait pas si la dernière remarque de la grande était une attaque, et la voilà qui ressent un sentiment étrange... "Pourquoi elle m'a insulté?", "Elle rigolait?", "J'aime pas ce genre de plaisanteries...", "C'est méchant!". Ce genre de paroles 'condescendantes', Fériel ne les a entendu que de sa mère, mais cette dernière était loin d'être aussi amicale et souriante en les prononçant. Ce qui d'ailleurs laissa la jument perplexe. En tout cas, une chose est sure maintenant; cette course est prise au sérieux par la beige qui est maintenant bien décidée à tout donner pour prouver qu'elle n'est en rien ce qu'a décrit Sun Moon... ou peut-être est-ce pour se le prouver à elle-même?...Cette fâcheuse manie de tout prendre à cœur!

Ne regardant pas derrière elle, Fériel s'élance sur la plaine, allant de plus ne plus vite, bien décidée, surtout en sentant la chaleur la regagner, lui donnant plus de légèreté.

(c) 0tsana, Pistrale

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Comme tout le monde sait, Sun Moon adorait courir et le moindre prétexte pour cela était exploité. Bien sur, elle était une jument de trait, ce qui induisait que son galop n'était pas des plus rapide et encore moins discret. Entendre cette géante galoper, c'était comme écouter un roulement de tonnerre perpétuel, avec la vibration dans le sol en prime. Mais Sun Moon en dégageait un sentiment de jouissance, elle en riait, elle exprimait sa joie. Qu'elle gagne ou non cette course, elle s'en moquait. Du moment qu'elle pouvait courir, c'était tout ce qui lui importait...et puis au moins, sa congénère se réchauffait, c'était aussi le but a la base.
Après cinq tours du pâtée de maison, cette cavalcade cessa. Quelques lapins, quelques lièvres et taupes sortirent la terre avec prudence, cherchant a savoir si ce cataclysme était finit ou pas. Oui, cela semblait fini, Sun Moon reprenait son souffle entre deux touffes d'herbes broutées ça et la. Ses flancs se soulevaient rapidement, elle devait récupérer de cette course. Puis enfin, avec sa spontanéité habituelle, elle fit un gros câlin a Fériel.

* Merci Fériel, cela faisait une éternité que je n'avais pas fait une telle course. Désormais, c'est amie pour la vie. *

Sun Moon voyons! Si tu étais son amie, tu te souviendrais qu'elle n'aime pas trop qu'on la colle. Ah lala cette Sun Moon, toujours avec la volonté de bien faire mais en même temps a faire une bêtise

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La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

En voilà une activité réchauffante! Fériel en avait bien besoin, même si cela ne durera que quelques minutes, mais elle s'est bien amusée; pour un petit moment, elle a été spontanée.
Reprenant son souffle avec sa camarade qui avait repris son repas, la beige s'ébroua pour détendre ses muscles, sourire aux lèvres après cette course. Cela fait combien de temps qu'elle ne s'était pas lâché comme ça? Ou mieux encore, s'est-elle seulement lâché comme ça? Toujours à surveiller ses arrières, à surveiller le moindre de ses faits et gestes, à ce qu'elle pourrait faire ou dire de mal... "C'est étrange; ce vide que j'ai ressenti à ce moment.", "ça fait peur!, "C'est comme si...j'étais seule", "Ne pas avoir de voix dans la tête est bi- iiiiiih!!".

Ce cris intérieur, c'est Fériel qui se crispe et qui n'ose rien dire ou faire quand Sun Moon vient la coller pour l'enlacer. Tendue, la beige laissa faire, les yeux bien grands, plus que surprise par cet acte auquel elle ne s'attendait pas. Son cœur bat la chamade au contact, mais il reprit son rythme et Fériel se détendit à nouveau à l'enthousiasme de Sun', son sourire se redessinant petit à petit à son écoute.

-Je t'en pris.

C'est vrai que c'était amusant; je n'avais jamais fait la course avec quelqu'un auparavant!

Fériel laissa échapper sa dernière remarque sans trop réfléchir; elle qui préfère éviter de parler d'elle. Mais bon, bizarrement, cette fois-ci, ça lui est égal. La jument est contente, c'est tout ce qui lui importe. Pourquoi? Elle vient officiellement de se faire une amie, pardi! Elle a rencontré d'autres chevaux avant, elle a sympathisé avec certains, mais quelqu'un qui lui déclare qu'elle est son amie, et pour la vie en plus, c'est une première! Et ça, Fériel s'en rappellera toute sa vie!

Une fois son souffle récupéré, la beige regarda sa grande amie, toujours en souriant, mais se demandant ce qu'elle pourrait lui dire maintenant. La voilà qui se retrouve à nouveau gênée, entremêlée dans ses pensées et les paroles à dire.

-Euh... dis-moi, la vie auprès des humains ne te manque pas?

Fériel ne sait pas pourquoi elle a posé cette question, ni comment, car elle n'y réfléchissait même pas. Mais une fois la question posée, la beige devint intéressée.

(c) 0tsana, Pistrale

Je suis :

Pour la géante, ce câlin avait été quelque chose de normal, de spontané. Jamais elle n'avait voulu la mettre mal a l'aise, c'était ce qu'elle faisait habituellement avec tout ses amis, entier ou jument, poulain ou adulte...bon sauf Ferliya, elle n'était pas suicidaire. Tout en reprenant son repas, elle écouta Feriel lui parler. Oui, elle aussi, cela faisait longtemps qu'elle n'avait fait la course avec qui que ce soit. Que ce soit parce que personne ne souhaitait faire la course avec une jument incapable de contrôler sa force ou désirant simplement se moquer d'elle, de sa passion pour la course alors qu'elle était un cheval de trait...

* La vie auprès des humains dis tu? *

En voila un sujet auquel un nombre certain de chevaux sauvage ne manquait de poser des questions. En entendre parler dissipa pour un temps les mauvaises pensées liées a ceux qui se moquaient d'elle en pensant que Sun Moon ne les entendaient pas.

* Un être sage m'a appris un jour que ce que l'on ne connait pas ne peut pas nous manquer. La vie est faite d’expériences successives. Certaines bonnes, d'autres moins. Si a ma place, tu avais rencontrer la Dame Noire, elle t'aurait surement dit que les êtres humains sont tout autant a éviter que les loups, les ours ou ces énormes chats que sont les pumas. Voir même si l'occasion te le permettait, que tu devrais leur mettre un bon coup de sabot ou les mordre jusqu’à la mort. Pour ma part, je suis née auprès des hommes, j'ai grandi auprès d'eux très très loin d'ici et je n'ai pas le souvenir que les humains m'ont battues, maltraité, affamé ou forcé a faire des choses que je ne voulais pas. Tout ceux que j'ai connu, qui se sont occupés de moi, je les aient bien aimés. Je ne faisais pas toujours ce que je voulais certes, je travaillais beaucoup mais comme c'était un jeu a mes yeux, cela ne me posais pas de problème.
Cela ne veux pas dire qu'ils sont tous gentil. Comme nous, il y'en a aussi un nombre certain qui sont méchants, violent, irrespectueux, qui ne savent pas bien prendre soin de nous, qui se ficheront éperdument que nous soyons épuisé, assoiffé ou affamé. Donc si je peux te donner un conseil, dans le doute, préfère rester libre comme nous le sommes. La vie n'est pas toujours facile, entre les changements de climats et les prédateurs mais si l'on doit finir dévoré, au moins nous mourrons libre. A moi de te poser une question maintenant...tu en as croisé beaucoup des chevaux comme moi? *

Je suis :

La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Fériel écouta son amie parler attentivement. Ce qu'elle retint est que les humains ne sont pas ces monstres sans cœur dont les autres parlent, ou du moins, pas tous. Ils sont comme tout le monde, des bons et des mauvais. Sun Moon avait raison sur ce point; dans le doute, mieux vaut en rester loin. Après, n'y aurait-il pas des occasions gâchées par cette peur? Mais est-ce que le risque en vaudrait vraiment la peine?

Les oreilles de la beige se redressèrent à la question de Sun'.

-Des chevaux comme toi? Tu veux dire des chevaux aussi grands que toi ou ceux qui ont connu les humains aussi?

Tu es bien la première avec cette...grandeur que j'ai rencontré, si je puis dire.

Après, j'ai bien rencontré des chevaux qui ont eux aussi connu les humains; chacun avait son histoire, toutes différentes. C'est intéressant de les écouter, et c'est un peu pour ça que je t'ai demandé la tienne.

La jument se tait. Etrangement, les voix dans sa tête n'ont rien à dire, mais le brouhaha est toujours bel et bien là. Qu'importe, pour une fois que Fériel pouvait se détendre devant un autre cheval!

Cherchant ses mots, la beige ne trouva pas quoi dire. Elle laissa alors le silence s'installer. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Fériel n'avait jamais tenu une conversation aussi longtemps, et en général, ses rencontres avec ses autres camarades sont plutôt courtes. Laissant échapper un petit soupir anxieux, espérant ne pas ennuyer Sun Moon, elle laissa cette dernière continuer son repas en observant l'horizon. Mine de rien, le soleil commence déjà à se coucher, englobant les terres de ses dernières lueurs et sa chaleur; c'est un beau spectacle. Serait-il l'heure de rentrer? Peut-être que Sun' voudrait aller se reposer? Fériel? Pas vraiment. Elle hésite d'ailleurs à partir, ne sachant pas quand est-ce qu'elle pourrait revoir son amie.

(c) 0tsana, Pistrale

[Devons-nous clore le rp?]

Je suis :

Sun Moon avait beau s'attendre a cette réponse, elle n'en fut pas moins déçue pour autant. Des chevaux aussi grand et corpulent qu'elle, ce serait miraculeux si elle en rencontrait d'autres que ceux qu'elle avait connu. Et bien qu'elle soit fière de qui elle est, sur ce point, ce n'était pas du tout un avantage. Sun Moon pensait de plus en plus a devenir mère et c'est pourquoi, en plus de chercher Ferliya partout, la jument de trait fouillait en quête d'un possible compagnon qui pouvait passer outre sa corpulence.

* Je te remercie d'avoir répondu a ma question. Et si tu veux savoir pourquoi...il y'a des choses pour lesquelles avoir mon physique pose bien des problèmes. Avoir ma carrure, c'est certes avantageux sur certains points mais pour d'autres...bah, je n'ai pas a t’embêter avec mes problèmes. La nuit commence a tomber, les prédateurs vont se mettre en chasse, il est grand temps que l'on se trouve un endroit où l'on sera a peu près a l'abri. Faisons donc un bout de chemin ensemble si tu le veux bien. *

La deuxième partie de sa réponse montrait combien, sous ses airs d'eternelle pouliche, se cachait une jument responsable et réflechie, qui n'oubliait pas la réalité du quotidien et ses dangers. Elle n'allait pas laisser Feriel aller seule alors que la nuit commençait a pointer le bout de son nez, a deux, on se sent déjà mieux protegé...et puis bon, amies pour la vie après tout.

Je suis :

La verdure, la fraicheur et...un géant?

ft Sun Moon

Le soleil commence à se coucher, déjà?! Comme pour vérifier les dires de Sun, Fériel dirigea son regard vers le ciel. Elle n'a pas vu le temps passer, elle qui fait attention à tout, d'habitude... Est-ce une bonne chose? C'est étrange de ne pas être sur la défensive, se laisser aller et ne pas avoir de préoccupation pour untel. Si ça fait du bien? Oui et non; On se sent léger sur le coup, mais une fois que la réalité nous rattrape, l'anxiété revient. Il ne faut jamais baisser sa garde, jamais.

-Allons-y.

Répondit la beige, encore un peu perplexe quant à son nouveau manque d'attention.

D'un pas décidé, la jument laissa ses membres la guider machinalement, perdue dans ses pensées. Il suffit vraiment d'un rien pour la mettre dans tous ses états... "Il y a de quoi!", "Il n'a suffit que de quelques instants!", "Je ne devrais pas faire confiance aussi facilement.", "Je devrais le savoir pourtant!", "elle n'a rien tenté.", "on ne sait jamais!", "calme-toi, respire."

Inspirant un grand coup, Fériel coupa sa respiration quelques instants avant de la relâcher dans un soupir discret. Dirigeant son attention sur Sun Moon, elle lui sourit;

-Tu as un endroit, pour la nuit?

Qu'est-elle en train de faire? Allait-elle l'inviter chez-elle? Son monologue ne lui aurait donc servi à rien? M'enfin, dans tous les cas, même si elle l'invite, elle n'est pas sure que Sun' la suive dans sa 'grotte'...

(c) 0tsana, Pistrale

» Sun Moon, la geante croqueuse de vie

La verdure, la fraicheur et...un géant? [PV Sun Moon]

La verdure, la fraicheur et...un géant? [PV Sun Moon]

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