Venez lire les aventures qui sont arrivées sur les terres du Cimarron depuis que les chevaux fougueux ont posés leurs traces de sabots sur le forum.

● Sommaire


● Chapitre I - 20 ans plus tard
● Chapitre II - La grande sécheresse
● Chapitre III - La guerre
● Chapitre IV - Renaître de ses cendres
● Chapitre V - Course à la liberté
● Chapitre VI - De nouvelles opportunités
● Chapitre VII - Quand ça ne coule pas de source
● Chapitre VIII - L'Exil
● Chapitre IX - La Fin d'une Ere (en cours)

● Chapitre 1 - 20 ans plus tard



« Le temps a passé...

Vingt années se sont écoulées et l'époque de Spirit est désormais révolue. Aujourd’hui, les générations suivantes ont repris le flambeau afin d'écrire leur propre histoire sur les terres du Cimarron. Les anciens conflits territoriaux n'ont pas beaucoup évolués et tout pourrait bien basculer d'un moment à l'autre. La tribu des Nashoba et les soldats de la cavalerie US se combattent toujours avec autant d'ardeur, les uns pour conserver leurs terres ancestrales, les autres pour conquérir le Nouveau Monde.

Quant aux hardes de chevaux sauvages, ils continuent de survivre dans une nature aussi magnifique que dangereuse, mettant tout en œuvre pour conserver leur précieuse liberté. On pourrait presque croire qu'en vingt ans, rien n'a changé. Et pourtant…

Pourtant, les choses ont bel et bien évolué. Tous ces clans sont à présent remplis de sang neuf, de chevaux débordants de rêves d'avenir et de paix, de chevaux plein de haine ou de colère. Et vous, qui serez-vous dans cette histoire ? Suivrez-vous le fil de votre vie ou essaierez-vous de changer le monde ?

Nous verrons bien ce que l'avenir vous réserve, à vous et aux autres chevaux !

● Chapitre 2 - La Grande Sécheresse



« Le changement commence…

La sécheresse fait rage dans le désert, contraignant les soldats de la cavalerie US à abandonner leur fort afin de se réfugier sur les terres Amérindiennes.

Le colonel et son cheval Brego, malgré leur souhait d’une paix durable, se retrouvent dos au mur et finissent par déclarer la guerre aux indigènes afin d'obtenir une terre plus fertile et vivable pour leurs hommes. Toutefois, ils ne se doutent pas que des traitres se trouvent aux alentours…

La bande des Black Bullets, des bandits sans scrupules, découvrent en effet le fort abandonné peu de temps après le départ de ses occupants. Y voyant une belle occasion d'amasser de l'or, ces derniers se rendent jusqu'aux terres Indiennes, conduits par leur chef Vlaëd, afin de leur proposer un pacte : « Leur aide contre les soldats, en échange de quelques vivres ».

Loin de se laisser berner par cet homme vicieux et mauvais, Loup, le chef des Indiens, monté sur sa jument Berceuse Pastel, propose d’en discuter à son clan avant de prendre une décision. Malgré les belles paroles de Vlaëd, le valeureux chef doute de leur sincérité, mais ne peut se résoudre à refuser cette offre. Ainsi, la fière tribu des Nashoba se prépare à la guerre.

De leur côté, sur les terres libres et sauvages du Cimarron, la harde de Ciel Étoilé souffre également des fortes chaleurs. L’eau et la nourriture se font rares, et malgré les nombreux efforts des troupes pour rechercher de quoi se désaltérer et quelques malheureux coins d’ombres, la harde reste diminuée et affaiblie. Face à cet ennemi que l’étalon Appaloosa ne peut combattre, Ciel Étoilé prend l'étonnante décision de ravaler sa fierté et d'aller s'entretenir avec Santaro, son ennemi juré, ainsi que sa compagne revenue après tant de temps, Espérance, dans le but de passer un pacte de cohabitation avec ce dernier pour sauver les siens. Le gris accepte, mais combien de temps les deux hardes se supporteront-elles ? Est-ce là le début d'une grande guerre ?

● Chapitre 3 - La Guerre



« La violence ne résout guère les problèmes …

La guerre s'est enfin terminée, non sans morts et bain de sang. Les guerriers de la tribu des Nashoba en sont ressortis vainqueurs mais ont dû payer le prix de leur victoire. Au cours des combats, leur camp a été réduit en cendres.

Entre temps, les contrebandiers qui ont participé à la guerre aux côtés des Amérindiens, vont à la rencontre du grand Amarok afin de réclamer leur dû. Selon Vlaëd, ses hommes ont droit à une récompense digne de ce nom, après le combat qu'ils ont livré.
Ils demandent donc des chevaux afin de grossir leurs rangs, mais cette demande est rejetée. Alors, Vlaëd demande une chose qui vaut bien son pesant d'or : Il réclame les deux pépites d'or que la jument du chef porte sur le crâne et autour de son cou. Amarok, loin d'être fou, ne lui en lègue qu'une seule des deux. Déçus, mais pas totalement, les contrebandiers repartent tout en jurant de revenir.

Du côté de la cavalerie US, leur fort est abandonné et il n'est pas question d'y retourner. Le colonel a peut-être perdu la guerre, mais la véritable bataille ne fait que commencer. Ses hommes commencent à plier bagages et se préparent à quitter le campement. Une nouvelle terre les attend. Une terre parfaite.

Du côté des chevaux sauvages, les terres de Ciel Étoilé ont été détruites par la sécheresse et l'hiver est rude, à présent. La harde reste sur les terres de Noctis, le nouvel étalon dominant. Celui-ci les a acceptés, mais des règles ont été établies afin de garantir la survie de tous.
Malheureusement, deux chevaux entrent en guerre froide et tout une échauffourée se déclenche. Après de longs échanges, les tensions se dissipent, mais il est convenu que dès le lendemain, une réunion sera de mise entre les deux chefs de hardes pour que les choses soient tirées au clair.

Comment cette réunion se finira-t-elle ? La harde de Ciel Étoilé se décidera-t-elle à trouver de nouvelles terres ? Les tensions sont-elles réellement apaisées ?

● Chapitre 4 - Renaître de ses cendres




« Une paix provisoire le temps de se reconstruire, ou une paix durable ...

L’Homme, intelligent et persévérant, ne cessera de peupler le Cimarron. C’est ce qu’il s’efforce de prouver jour après jour, qu’il subisse la sécheresse ou la guerre, il est toujours là. Peut-être plus faible, mais il se relève. Toujours.

Le petit peuple d’indigène reconstruit peu à peu son camp alors que le deuil est bel et bien là, il plane sur les visages, sur ces mots que l’on n’ose dire, sur ces terres tant convoitées. Les soldats quant à eux ont traversé vallée, désert et canyon pour une terre plus clémente, bien plus à l’Ouest.

Les chevaux sauvages, eux, après plusieurs jours de recherches sur les terres du Sud-Est, ont découverts des lieux inespérés: une prairie, une clairière, un lac… Malheureusement, leurs réjouissances sont de courte durée. La bande des Black Bullets surgit de nulle part, capturant sans scrupule ces chevaux qu’ils voyaient comme d’excellentes montures potentielles. Alors que certains réussirent à s’enfuir, d’autres avaient la corde au cou, contraints d’entamer un tout autre voyage… Vers le repaire des contrebandiers.

● Chapitre 5 - Course à la liberté




« Même si c’est de la folie, à la première occasion je tenterai de retrouver ma liberté perdue …

Les soldats ont enfin terminé la construction du nouveau fort; plus grand, à l’architecture plus travaillée et fonctionnelle. Les hommes blancs se sont installés un peu en hauteur, sur une colline à l’herbe sèche, ayant ainsi une vue sur le canyon et le sud des territoires sauvages. Leur nouveau lieu de vie est plus riche que leur ancien fort installé en plein désert, ce qui leur offre de nouvelles possibilités à exploiter.

De même, le peuple indigène s’est peu à peu rétabli des dégâts causés par la guerre. Le camp semble retrouver un train de vie normal, chacun s’active aux tâches de la saison.

Les chevaux sauvages retenus captifs au repaire des contrebandiers ont réussi à s’enfuir dès que l’occasion s’est présentée ! Malheureusement, certains ont été rattrapés par les bandits, et ont été vendus à bon prix à la Cavalerie qui manque de montures. Mais tout n’est pas au beau fixe chez les Black Bullets, Vlaëd a une mauvaise réputation, et un nouveau du nom de David ne tarde pas à mettre le doigt dessus et à retourner toute la bande contre lui. C’est ainsi que le chef se voit contraint de reprendre la route avec sa monture Toxic, il n’est plus le bienvenu chez lui, David et sa jument Tora semble avoir gagné la popularité de ses membres et pris sa place.

La harde de Ciel Étoilé a enfin rejoint ses nouvelles terres du Sud Est, tandis que les tensions s'apaisent. La catastrophe qui a frappé ces esprits libres et indomptés semble avoir rapproché inévitablement les deux troupeaux. La tendance serait-elle plutôt à l'entraide et la collaboration, à l'heure où les hommes blancs se sont dangereusement approchés ?

● Chapitre 6 - De nouvelles opportunités



« Tout vient à point à qui sait attendre …

La Cavalerie se trouve sous un nouveau commandement, Hunter et sa monture Blaze sont là pour assurer la relève. Malheureusement les voilà chargés d’une mission bien difficile puisque l’État en faillite demande l’aide de la Cavalerie afin d’exploiter le nouveau gisement d’or découvert dans la région. Les soldats devront assurer la protection des mineurs et l’acheminement des convois d’or jusqu’à leur Fort pour les protéger.

Toute cette agitation n’échappe bien sûr pas au gang des Blacks Bullets. David a l’oreille qui traîne partout. Toujours à l’affût des moindres affaires du Cimarron, ces derniers se disent que c’est l’occasion rêvée pour s’en mettre plein les poches. Ils prennent alors le risque de brouiller leurs relations, pour le moment neutre, avec l’armée et se mettent en quête du butin. Vol à main armée, détournement de convois, tout ce qu’il faut pour s’enrichir !

La Tribu Nashoba est en deuil depuis le départ de Berceuse Pastel, cheffe renommée sur ses terres sauvages, dans le monde des Esprits. Elle restera à tout jamais dans la mémoire de la Tribu pour ses loyaux services. Elle a laissé la place à un cheval plus jeune, qui a encore fort à apprendre, un joli taupe pommelé du nom de Zaldae, à présent chef de la tribu Nashoba. On attend beaucoup de lui à la tête de la Tribu.

D’autres se sont perdus sur le chemin du retour. Ciel Étoilé ne rentrera jamais sur ses terres, abandonnant sa Harde à son triste sort tandis que les attaques de prédateurs se font de plus en plus fréquentes sur les territoires sauvages. Les pauvres chevaux de la Harde se retrouvent ainsi livrés à eux-même et font face à un choix difficile : la vie de solitaire ou rejoindre la Harde de Noctis ? Chacun devra prendre une décision.

Et puis l’immanquable ! Un hameau a commencé à faire surface. L’Or, le chemin de Fer, la présence du Fort, petit à petit l’Ouest sauvage se retrouve colonisé par des personnes avides d’argent, de pouvoir, ou tout simplement de liberté. La nouvelle des mines s’est vite répandue, et accompagnés par leurs fidèles destriers, quelques pionniers commencent à s’installer sur les terres du Cimarron. Peut-être le début d’une urbanisation ?

● Chapitre 7 - Quand ça ne coule pas de source



« Les besoins ne raisonnent pas …

Bien que les montures du Fort aient donné de leur personne pour rapatrier l’or des mines, les militaires n’ont pas pu amassé suffisamment d’or pour pouvoir aider l’Etat. En effet, le moindre chargement traversant le désert était aussitôt attaqué par les contrebandiers qui ont accumulé cet or à grand renfort de raids.

Avec cet argent, les Black Bullets en ont profité pour réparer leur bâtiment principal, améliorant clairement leur position au Repaire. Ils ont aussi investi dans un commerce, et des plus rentables, puisqu’il s’agit du Red Dog Saloon, établissement stratégique permettant leur infiltration dans la ville.

Mais ces derniers temps le climat ne fut pas clément,et l’eau manque à ces nouveaux arrivants. Les citadins craignent de manquer d’eau, décidant de construire un barrage. Le Maire Russel Friedrick, prend contact avec Hunter, le Colonel, pour demander son aide dans cette entreprise. La Cavalerie va aider les citadins, en ces périodes troublées les alliances sont de mise. Malheureusement cette construction va détourner l’eau de la rivière qui alimente le campement Nashoba.

Conscient du danger que représentaient la Ville et la Cavalerie unies, Zaldae a galopé avec son cavalier au-delà des terres des Nashobas afin de quérir de l’aide. Mais le temps a filé et le duo n’est pas revenu. L’heure étant grave, c’est Wazaki cavalier d’Artahel, qui assume la responsabilité de diriger la tribu. Les guerriers se préparent, il faut défendre leurs terres et leur peuple!

Les sauvages vivent eux aussi des heures difficiles. Côté harde, Noctis a disparu depuis bien trop longtemps, Ferliya a décidé de prendre la tête du troupeau. Elle veut protéger les siens en montant une surveillance stricte quant à leurs frontières, empêchant tout étranger à leur troupeau d’accéder au lac de crystal.
Elle protègera les ressources des siens quoi qu'il en coûte !
Parmi les chevaux sauvages des combats s’annoncent afin de subvenir à leurs besoins vitaux.

Qui sait quel avenir la construction de ce barrage annonce pour le Cimarron...

● Chapitre 8 - L'Exil



« Après les sources, les cœurs se tarissent…

La période de crise s’est quelque peu apaisée, temporairement, au sein du Cimarron. Est-ce le calme avant la tempête? Qui pourrait l’affirmer.

La tribu Nashoba, menée par Wazika, a pris la décision de quitter ses terres ancestrales : privée d’eau, elle devait veiller sur les plus faibles et gagner une terre plus hospitalière afin de survivre. C’est pourquoi les Nashobas se sont, pour le moment, installés sur les terres glacées des Bisons. Nourriture, sources, ils peuvent reconstruire leurs forces et préparer l’avenir. Il est hors de question pour la plupart d’abandonner le territoire qui fut le leur depuis des siècles. De nouvelles décisions lourdes de sens doivent être prises dans un avenir proche.

Du côté des militaires, rien n’est moins certain que la paix actuelle. Au Fort, seuls les effectifs des montures fluctuent. Mort et vie se livrent encore une fois une lutte féroce: une monture du fort a donné naissance au jeune Balios, une jeune recrue déterminée à se faire une place, et Severus la fidèle monture de la vétérinaire, a trépassée loin du fort, laissant la place à un nouveau venu : Maestro. Avec l’arrivée du nouveau colonel, la vigilance est renforcée. En effet, les officiers observent une situation diplomatique qu’ils savent complexe entre la Ville, les autochtones et leur propre rôle. Les patrouilles se poursuivent, les affrontements avec les contrebandiers se sont espacés pour devenir presque rares.

En parlant des contrebandiers, leur meneur David a pris sur lui de rencontrer le chef actuel des Nashobas : de leurs discussions sont nées plusieurs initiatives. Fonder une alliance sur des entraînements communs, partager les connaissances dans les domaines variés des deux groupes, faire corps face à la cavalerie U.S. Chasses, maniements des armes, les deux groupes auparavant ennemis se mélangent pour tenter de survivre à l’esquisse d’un monde nouveau.
Autre événement, moindre, au sein de ce groupe, un couple de chevaux sauvages s’est lancé dans une équipée furieuse pour causer du trouble au sein même du Repaire. Si Black Jack est ressorti sain et sauf de ce raid, ce ne fut pas le cas d’Idylle sa compagne.

La Ville et ses citadins? L’activité économique s’est établie et se poursuit avec une certaine sérénité, encouragée par cet approvisionnement régulier d’eau, et aucune attaque ou péril n’est à déplorer. De nouvelles montures arpentent, pour un jour ou davantage, les rues mieux dessinées. La cité est désormais bien rodée dans ses constructions et ses habitants, et son Maire garde un œil sur les peaux-rouges avec qui le dernier contact, bien que verbal, fut orageux.
Des activités se sont mises en place, rodéo et vachette, barrel racing, mêlant militaires et civils dans un tournoi amical.

Pour les chevaux libres de la Harde de Ferliya, les temps sont plus doux. Après la remise en forme du troupeau par la protection des points d’eaux et l’intégration des solitaires de bonne volonté, le groupe semble vivre tranquillement.
Les humains restent loin de leur territoire, le nombre de la harde gonfle… Oui mais la dominante est seule à la tête de ce groupe qui compte désormais plusieurs esprits belliqueux. Qui sait si les directions choisies par la frisonne pour les siens seront appréciées ou même acceptées de tous… D’autre part, certaines petites hardes s’étant jointes à l'équipage ont décidé de repartir avec les premières pluies, afin de regagner leur indépendance. Nio, le meneur de l’une d’entre elles, a pris le large, laissant ses pas le mener hors du Cimarron, où ses amis l’espèrent heureux.
Une petite mise à l’épreuve distrayante est organisée, une course d’orientation pour évaluer les compétences de chacun en la matière, et détendre l’atmosphère.

Quant aux chevaux sauvages, ils voguent sans souci à travers les terres du Cimarron, selon leurs besoins ou leur bon plaisir. Les familles se soutiennent pour passer l’hiver, les solitaires entretiennent leurs réserves ; tous évitent les ennuis autant que faire se peut.

● Chapitre 9 - La Fin d'une Ère



« Parfois, il faut se résoudre à capituler pour le bien de tous...

Suite à l'exil de la Tribu Nashoba pour reconstituer leurs forces, Wazika a proposé à ses guerriers de décider eux-même de ce qu'ils souhaitaient faire : partir sur le champs de bataille pour défendre leur terre ancestrale, ou demeurer en retrait pour assurer l'avenir de leur tribu. Mais les Nashobas étaient las de cette guerre qui n'en finissait pas et même si certains choisirent la guerre, leurs forces n'auraient jamais été suffisantes pour terrasser l'homme blanc. L'heure était donc venue de capituler. Chacun a pu choisir son propre destin : certains ont quitté la tribu pour continuer à vivre libres (ils ont pu trouver refuge auprès des Contrebandiers ou demeurer en tant que voyageurs solitaires selon leur choix), d'autres ont préféré rester auprès des leurs et vivent désormais dans la Réserve. En tout cas, Wazika ne les a pas abandonné et a rejoint la Réserve avec ceux qui souhaitaient rester unis.

Car c'est désormais la Ville de Goldfield qui possède les anciennes terres des Nashobas. Les Citadins y ont créé une Réserve pour permettre aux amérindiens de continuer à vivre là sous conditions. Ces conditions incluent notamment la coopération et un libre-droit de passage et d'utilisation des ressources, parmi d'autres choses. Les citadins ont donc été bien occupés pour la mise en place de ce nouveau système de cohabitation. Espérons qu'il dure !

Sur un tout autre front, le Shériff de la Ville commence à mettre en place la protection des convois de marchandises pour ses citoyens, en engageant des volontaires et des mercenaires. De cette manière, il espère diminuer l'impact économique qu'ont les Contrebandiers sur sa ville, en les empêchant de voler leurs ressources.

Heureusement pour les Contrebandiers, leur infiltration en Ville commence à porter ses fruits : Nicklaus, le gérant du Red Dog Saloon, a prévenu David largement à temps pour éviter toute catastrophe. Ils ne se laisseront pas avoir par les nouvelles mesures de protection des convois de marchandise ; ils projettent même d'en profiter en infiltrant un homme ou deux dans les mercenaires engagés par le Shériff. En parallèle, ils décident également de parfaire leur commerce en préparant la construction d'une écurie pour les voyageurs, et envisagent de trouver un membre de la cavalerie qu'ils pourraient corrompre pour les informer de leurs plans. L'emprise des Contrebandiers sur la région devrait prochainement devenir sérieuse !

Du côté de la Cavalerie, ils n'ont pas cessé de renforcer leurs liens avec la Ville de Goldfield. Ils les ont aidé d'une part à maintenir l'ordre dans la Réserve, mais pourraient également offrir leur soutien pour la protection des convois de marchandise, si cela leur permet de régler le souci des Contrebandiers. Malgré tout, ils n'engageront pas de réelle offensive envers les Black Bullets : ils connaissent mal le terrain autour du Repaire (tout en ignorant d'ailleurs son emplacement précis), et leur hommes se feraient rapidement décimer. Pour le moment, ils ont plutôt l'air de célébrer leur victoire sur les Peaux-Rouges et de s'autoriser à souffler un peu, même s'ils ne se reposent pas sur leurs lauriers.

Du côté des chevaux sauvages, la Harde de Ferliya n'est plus. Après une mise bas difficile, la dominante n'est pas revenue à son troupeau, et le manque de cohésion de celui-ci aura eu raison du groupe. Tous sont partis de leur côté et sont devenu solitaires, même si certains ont peut-être demeurés en petit groupe. Dans tout les cas, on ne peut plus parler de harde.

Ainsi, avec la dissolution de la dernière harde du Cimarron, les chevaux sauvages n'ont jamais été aussi divisés. Désormais, la survie de chacun repose sur ses propres épaules... Les temps s'annoncent rudes pour eux, à moins qu'ils ne retrouvent en eux la volonté de se rassembler à nouveau.