La jeune jument a connu pouliche des paysages et des climats bien différents de ceux du Cimarron. C'était ceux de l'Inde, dont elle se souvient à peine.
L'air moite, les saison des pluies...
Tout cela a vite changé. Un sultan a réclamé son propre élevage des chevaux aux oreilles en croissant. De fil en aiguille, la belle petite pouliche fut choisie pour devenir l'une des poulinières.
Elle connut le climat du désert, et commença sa croissance sous des auspices assez étranges. Toutefois elle était choyée par les hommes, et la propre fille du Sultan voulut en faire sa monture.
Son nom est Dayana, signifiant en arabe Lumière éclatante, a décidé de renommé la marwari Soraya, beauté des étoiles. Les sonorités se ressemblaient, et la lumière était commune aux deux créatures.
Elles s'entendaient merveilleusement bien.
Mais la jeune fille devenue femme préféra quitter la terre de ses ancêtres, fuyant avec sa monture. Comme vous le devinerez, elle finit par arriver sur les terres nouvelles.Mais ceci est son histoire désormais, déliée de celle de Soraya.

En effet...Après quelques jours, la jeune femme ne possédait plus rien. Elle vendit à regret mais pour un excellent prix sa monture, lui murmurant qu'elle la rachèterait une fois que ses finances le permettraient.
Soraya n'avait pas compris. Pourquoi était-elle abandonnée? Pourquoi son seul soutien, son amie partait-elle maintenant, après tout ce qu'elles avaient vécu?

UPDATE

En 2 ans rien de très fameux ne s'était passé. Sa princesse manquait à la jument, ainsi que le désert...Et ce n'est pas les quelques rencontres qu'elle avait faite qui allait changer ça. Mis à part ce frison qui était lié aux Indiens...Qui lui avait vraiment plu.
Mais elle continuait ses missions...Et attendait le retour de sa vraie maîtresse.

 
Beauté des étoiles...Des étoiles, il y en a sur sa robe claire aux reflets de perle; couleur de l'encre, celles-ci s'épanchent sur son poitrail, sur sa croupe et ses jambes.
Le pelage brille doucement au soleil.
Ses naseaux et son nez sont d'un rose tendre, avec une tache qui fait office de grain de beauté.

Ses oreilles sont sombres également. Mais ses prunelles semblent d'une eau pure, rare comme la source jaillissante du désert.
Ses crins couleur du blé mûr ondulent amplement sur son encolure, et flottent fièrement au vent.