Grand cheval amusé, jeune jument curieuse

Dernièrement, le trait Belge et sa cavalière s’étaient trouvés au Fort bien plus souvent qu’ils ne l’auraient cru. La vétérinaire avait été débordé par son travail, et même si fort heureusement il n’y avait pas eu d’incidents graves, les petits accidents du quotidien la maintenaient occupée. Reya n’avait pas eu beaucoup de temps à accorder à Maestro pour des sorties. Les soldats s’étaient occupés de le longer et le travailler en selle, mais le pauvre manquait d’exercice. Aujourd’hui elle avait réussi à se trouver du temps, en fait, pour tout dire comme il n’y avait plus de blessures ou de soins nécessitant sa présence, elle avait demandé au Colonel un jour de congé, qui lui avait été accordé.

De bon matin elle était allée trouver Maestro et avait pris son temps pour le panser et le préparer avant de mettre les voiles ! La blonde avait l’habitude de vivre au sein du Fort, mais à force d’y rester elle se sentait presque claustrophobe entre ces quatre murs. Être enfin dans le désert en extérieur était une véritable bouffée d’oxygène ! C’était un jour de congé mais Reya n’allait pas chômer, elle avait constaté que l’arthrose d’Ottawa ne s’arrangeait pas et voyant son collègue si triste de voir sa monture dans cet état, elle avait décidé de trouver des plantes médicinales afin de le soulager. Pour se faire, elle dirigeait Maestro droit vers la Prairie Miraculeuse.

Le cheval de trait était tout excité d’être dehors lui aussi, il ne pouvait s’empêcher d’accélerer et pousser sur ses muscles, bondissant presque de joie. Oui, il s’habituait à sa vie au Fort, en revanche sa soeur lui manquait, les jeux avec ses copains de la ville lui manquait aussi. Et malgré son âge adulte qui aurait dû lui apporter de la maturité, il restait un gamin dans sa tête. Il profitait donc tout autant de cette sortie que son humaine.

Arrivée à la prairie herbeuse, Reya trouva un tronc d’arbre à l’ombre pour y attacher Maestro avec une longe plutôt longue, de quoi lui donner la possibilité de brouter et profiter. Elle s’éclipsa ensuite pour son travail de recherche de plante. Quant à lui il broutait à son aise lorsqu’il sentit comme un regard sur lui. Intrigué il sonda son environnement à la recherche d’un prédateur mais ne vit rien. Il reprit son repas mais cette impression ne partait pas. Lorsqu’il releva la tête il crut apercevoir une silhouette équine un peu plus loin, une jument au regard curieux. Il lui adressa un sourire et un hennissement de salut.

Grand cheval amusé, jeune jument curieuse 



Vent avait décidé d'aller explorer la Prairie Miraculeuse. Cet endroit regorge de plante de toute sorte, sûrement utile au soin. C'est pour cela qu'elle avait décidé d'y aller.

La voilà en route. Elle s'habitue peu à peu à sa vie en solitaire. C'est certes plus dangereux mais, aussi plus amusant pour une fane de sensation forte comme elle ! La pommelé croise de temps en temps des chevaux, mais aussi des humains. Il lui arrive de devoir fuir pour ne pas finir comme sa mère...

Elle arrive. Son regard s'arrête sur un tronc d'arbre à l'ombre. Elle décide de s'y reposer. Chose faite, elle s'éloigne. Soudain, elle entend des bruits de sabots. En se retournant, elle voit un étalon avec une Humaine. Cette dernière s'éloigne et l'équidé commence à brouter. Vent s'approche, curieuse. Il a l'air plus musclé que les chevaux du Fort. Intrigué, elle s'approche encore et encore. Jusqu'à ce que l'autre lève la tête et pousse un hennissement de salut avec un sourire. Elle s'approche en trottant. Puis elle lui dit :

« Comment tu t'appelles ? Tu viens d'où ? »

La jeune ne manque pas d'énergie et regorge de questions !

Ft Riza

À la Prairie Miraculeuse

Vent est curieuse en peru

Grand cheval amusé, jeune jument curieuse 



" Bonjour, je m'appelle Maestro et toi ? Je suis un cheval du Fort même si j'ai habité plusieurs années à Goldfield, et toi ? Tu me surveilles de loin ? "

Cela la surprend un peu. Elle n'a pas l'habitude de tomber sur des chevaux qui sont aussi curieux qu'elle. Surtout qu'il a l'air vieux, lui.

« Je m'appelle Vent. Je suis une Solitaire, j'ai vécus dans un Ranch. Non, je surveillais ton Humaine !» Dit-elle, joueuse.

Maestro lui adresse un sourire. Elle s'autorise à la détailler. Il faut bien une tête de plus qu'elle et est plus musclé. Il pourrait l'impressionner, mais non, elle en a vue d'autre. Soudain, il vient la renifler. Pas habituée, elle hennie et se recule.

Avant qu'elle puis dire quelque chose, il dit :

" Ma cavalière est dans le coin, elle cueille des plantes pour les soins, mais ne t'en fait pas, elle ne s'approche pas des chevaux sauvages, tu es tranquille. Mais je peux comprendre si ça t'inquiètes et que tu préfères partir. "

« Vu ce que tu viens de faire, j'en ai bien envie !»

Ft Maestro 

À la Prairie Miraculeuse 

Vent est curieuse en peru

Grand cheval amusé, jeune jument curieuse 
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L'étalon penche la tête sur le côté.

" Si ma grande soeur était là elle m'engueulerait sévèrement parce que j'ai été malpoli envers toi ... Pardon, je ne pensais pas te faire peur. Je voulais juste prendre ton odeur pour en savoir un peu plus à ton sujet mais j'aurais peut-être dû demander. "

Vent reste à quelques mètres de lui. Elle n'a pas grandi en présence de beaucoup de chevaux. Bien qu'elle soit très contente d'avoir un ami, elle n'a pas encore l'habitude des contacts physiques.

En étendant le mot "sœur" ses yeux s'illuminent. Elle n'a connue que sa mère, aucune autre famille. Elle cherche même son père en ce moment...

" Si c'est ce que tu veux, comme tu peux le voir, je ne vais pas être celui qui te retiendra. "

Elle se rapproche.

« Ne t'inquiètes pas, c'est moi. Je n'ai pas grandie avec beaucoup de chevaux. Et... Ça fait quoi d'avoir une famille ? C'est bien ?»

Un peu maladroite, elle effectue le même geste que Maestro.

Ft Maestro

A la Prairie Miraculeuse 

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