Née par les hommes et pour les hommes, Lady vue le jour dans une élevage de chevaux de sa race, en Belgique. Elle se souvient de peu de chose là-has, mis à part sa mère. Son père, étalon reproducteur réputé dans l’élevage d’après sa mère, n’a jamais vu sa fille, tout comme celle-ci ne l’a jamais vue. On la sépara de sa mère qui, deux ans plus tard, donna à nouveau naissance, cette fois-ci à un jeune étalon d’un autre mâle du père de Lady, The Golden Maestro. La jeune jument avait la chance de voir son demi-frère et sa mère dans le même enclos le jour, mais le soir, il devait être séparés dans des boxs différent.

Quelques mois passèrent, et un acheteur vint pour acheter quelques individus de la race Trait Belge pour l’Amérique. Lady et son demi-frère furent choisit, et quelques mois plus tard, on les envoyaient par bateau pour les États-Unis. Le voyage fut terrible, les deux chevaux se hennissait de tenir bon, surtout Lady à son petit frère qui, dans un autre coin du navire, lui répondait ses craintes. Une chance, d’autres chevaux de son élevage étaient là pour rassurer les deux jeunes jusqu’à leur arrivée sur terre.

On les débarqua du bateau, on en prit soin pendant quelques jours dans des boxs de fortune, puis on les emmena ailleurs pour les vendre aux enchères. Des chevaux de trait comme ceux-là allaient rapporter pas mal, autour Lady puisque son entraînement a l’attelage était commencé. Quand ce fut le tour de celle-ci de passer, un jeune homme misa sur elle contre un vieux cocher qui voulait en faire sa prochaine monture. Le plus âgé perda, et comme le jeune tenta sa chance à nouveau lorsqu’on dit qu’elle avait un demi-frère, le vieux éleva la mise sans vraiment vouloir acheter le petit étalon. Il fut surprit de voir que le jeune n’était pas si pauvre qu’il en avait l’air, c’était une jeune maréchal ferrant reconnu dans le coin, et ses économies étaient bonnes pour deux chevaux de race, ce qu’il avait toujours voulu. L’acheteur, qui se nommait Thomas Anderson, acheta donc Maestro et Lady, et s’en alla avec eux en direction de leur nouveau chez-eux,au bout de la ville. Une forge, une maison, et une écurie pour les deux petits nouveau qui allait vivre avec lui désormais, et sa vieille jument Betty bien sûr.

Les années passèrent, et les entraînements avançaient de bons trains pour les deux Belges. Malheureusement, Betty fini ses jours vieux jours dans l’enclos, aux côtés des jeunes chevaux qui prenaient soin de leur aînée comme leur propre mère. Le choc fut atroce, autant pour les équidés que pour Thomas. Betty avait été sa première jument, et sachant qu'elle ne continuerait pas sa route encore bien longtemps, il avait trouvé deux remplaçants qui ferait l'affaire. Grâce aux conseils de la vieille jument, Lady était devenue, comme son frère, de bons chevaux d'attelages. On les voyaient souvent se promener attelés ensemble en cariole avec Thomas en ville, quand il n'avait pas de trop grosse journée.

Les années filèrent, les chevaux et leur propriétaire allaient de bon train, et un jour, Thomas apprit l'ouverture de Goldfield, une petite ville de mineur dans le Cimarron. Il eut l'idée d'aller y vivre et, en quelques semaines, sa maison, l'écurie et sa forge vendus, ils partirent avec toutes leurs affaires pour aller vivre au milieu de nulle part avec des mineurs qui ne voient que l'or et l'argent qu'ils vont se faire. Tant de chevaux dont les soins des sabots seront nécessaires dans ces mines ! Thomas pensait plus aux bêtes qui allaient vivre ce que les hommes voulaient leur faire subir pour de simple richesse. Bien que le pays soit en difficulté, le jeune homme savait qu'il devrait agir, là-bas. En quelques longs jours, ils arrivèrent enfin en ville. Peu de chose étaient déjà installées, et c'est en débarquant de son chariot qu'il lançait suite à un soupir à ces deux chevaux, toujours attelés :

- Le travail ne fait que commencer les amis !

~ Recensement 2022 : La vie est belle, à Goldfield ! Son frère vit maintenant aux côtés de la vétérinaire de la cavalerie depuis quelques années déjà, mais son absence se fait toujours sentir. Active, travaillant du côté de la mine lorsque son cavalier est occupé, Lady vie sa vie comme jamais !

~ Recensement 2023 : Toujours aux côtés de Thomas, on peut appercevoir le duo faire des livraisons ici et là en ville et au fort quand on n'entend pas le fer chaud se faire travailler sous les coups du blond. Lady n'a pas revu son frère depuis longtemps, mais a des nouvelles d'autres chevaux ici et là, ce qui la rassure. Elle offre toujours son aide à la mine au besoin, mais moins fréquemment, son cavalier souhaitant qu'elle se repose un peu.

    

   La jument blonde, comme on la surnomme quelques fois, à une robe alezan pangaré, donc le museau, le contour de ses yeux, le ventre et la face interne de ses membres sont plus clairs, tout comme ses crins qui sont d'un blanc crème. Sa crinière est épaisse, mais sa queue est courte, elle ne descend pas plus bas qu'aux jarrets. Une fois de temps en temps, Thomas lui noue en ajoutant un ruban rouge, tout comme il peut tresser la crinière de ses chevaux en attelage, tout simplement pour le look. Elle a des yeux bruns, et une liste blanche qui finit jusqu'entre les naseaux, qui virent légèrement au rose. Elle n'a pas de balzane. Lady est assez grande pour une jument de sa race, autour d'1,70 m. La blonde est musclée, un vrai tas de muscles. Elle n'est pas maigre, mais pas grosse non plus, seulement athlétique.