La jolie grise n'a pas été désiré. Elle n'est pas née de l'amour, ni de la passion, ou ce genre de choses qui n'existe même pas à ses yeux. C'est ce que sa mère lui as enseigné, depuis toute petite déjà. L'amour n'existe pas. Il n'est qu'illusion. Il n'est que prétexte. On lui a aussi enseigné une chose; les mâles sont perfides, ce ne sont que des bêtes sans valeurs. Mais Tsvika n'est pas si naïve. Elle a su faire la part des choses. Elle a apprit de son passé et de son voyage, et elle en a conclu que l'amour véritable n'existe pas. Les étalons ne sont pas tous les mêmes, comme sa mère s'obstinait à lui dire. De bonnes âmes existent, bien qu'elles restent très rare. Mais s'il y a bien une chose dont elle est sûre, c'est que son père est un monstre. Une âme rongée par les ténèbres, qui doit payer pour ses actes. Pourtant, tu es si jeune, Tsvika... Pourquoi cette terrible haine, pourquoi ce désir de vengeance s'est emparé de ton cœur, si pur auparavant ?

Pour te comprendre, il suffirait de remonter quelques années en arrière...

Olwë était une jument solitaire, douce et pleine de vie. Recherchant l'âme sœur depuis bien longtemps, elle se laissa leurrer par un sombre vagabond qui n'avait d'autre intention que d'abuser d'elle. Cet étalon n'avait pas une once de bonheur ou d'amour à lui offrir; son corps était seulement animé par le mépris, la barbarie. Et cette jument innocente qu'il croisa ne fit pas exception. Elle fut souillée, violée, démolie. Le monstre savourait sa victoire alors que sa victime agonisait au sol, bien vivante, mais terriblement mal en point. Il ne lui laissa que son nom, comme il le faisait fièrement à chaque fois.

Olwë était une survivante. Malgrè son corps fin et son air candide, c'était une battante. Et une mère formidable. Elle donna naissance à une petite fille tachetée, qui avait bien les airs de son père, malheureusement. Pourtant, Olwë se donna corps et âme à l'éducation de sa petite. Elle ne lui cacha pas ses origines, ni les horreurs qu'elle avait subi. Elle lui enseigna le bien et le mal, l’idéal qu'elle devait cherchait à atteindre. Tsvika apprenait à une vitesse incroyable, elle posait constamment des questions, même si les réponses ne lui convenait que rarement. La jeune grise n'avait rien d'une pouliche ordinaire. Certains diront qu'elle en savait trop pour son âge. D'autres diront qu'elle n'a pas vécu de véritable enfance.

La brave mère avait survécu à un drame, c'était un fait. Le second ne l'épargna pas... Deux ans plus tard, lors d'une nuit chaude et humide, Olwë senti un danger s'approcher. Elle intima à sa fille de se cacher plus loin, et de ne pas se montrer. Quoi qu'il arrive. Il aurait été préférable de fuir, sans doute, mais la jument avait parfaitement identifié la menace. Ex Æquo. Il l'avait retrouvé. Inutile de fuir, elle perdrait sa fille, il fallait qu'elle reste ici. Ce qu'elle redoutait ne tarda pas. Il déboula devant elle, lui semblant plus féroce encore. Il abusa une nouvelles fois d'elle sans qu'Olwë ne lui résiste une seconde. Tenter de lui échapper causerai de grave représailles, elle en avait déjà fait les frais. Alors elle se laissa faire. Sous le regard terrifiée de la pouliche tapis dans l'ombre.

Les jours passèrent, tous plus laid les uns que les autres. Tsvika se montrait de plus en plus distante, elle parlait très peu. Traumatisée. Elle ne comprenait pas la soumission de sa mère, elle qui s'était toujours dite courageuse. Et Olwë, une nouvelles fois gestante, tomba malade. Elle poussa son dernier souffle à sa mise à bas. Trop affaiblie pour survivre. Mais le petit qu'elle croyait faire naître n'était qu'un corps inanimé.

Tsvika est une ravissante jument, en soi. Son physique plutôt atypique pourrait vous faire tourner de l’œil. Impossible de la confondre avec une autre. La belle n'a pas tout a fait terminé sa croissance. Elle devrait grandir encore un peu et s'affiner. Pour devenir une jument féminine et raffinée... Tout ce qu'elle n'espère pas.
Quoi qu'il en soit, la jeune demoiselle a hérité des yeux clairs de son père, bien qu'ils paraissent plus vifs. Si le regard d'Ex Aequo est aujourd’hui bien plus tendre et aimant, celui de sa fille semble animé par des intentions bien plus troublantes... Sa robe est sombre, des balzanes noires rongent trois de ses membres. Les étranges marques sur sa joue et son chanfrein, semblables à des griffures, sont elles aussi de son géniteur. La ressemblance ne s'arrête pas là; sa morphologie est assez ronde, son encolure est épaisse, ses origines lui ont permis d'avoir des membres solides et un pied sûr. Tsvika est bien la fille de son père. C'est sans doute pour cette raison qu'elle déteste autant son reflet. Les seuls héritages qu'elle garde de sa mère sont ses crins, d'un brun profond, et ses indénombrables tâches.

○ Qualités / Défauts : Intelligente - Franche - Persévérante - Patiente - Perspicace - / Obstinée - Froide - Méfiante - Rancunière
Son caractère n'est pas très étoffé, son futur joueur pourra ainsi se l'approprier plus facilement. A noter que Tsvika ne doit pas évoluer positivement, pas tant qu'elle n'a pas retrouver son géniteur.

○ Histoire complexe ? ☐

○ Est il lié avec d'autres personnages ?

~> Ex Aequo: Il ignore l'existence de sa descendance.

○ Rp test requis ? ☑