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 Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.

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Féline
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Féline
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Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Empty
MessageSujet: Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.   Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Icon_minitimeMer 19 Oct 2022 - 13:50



 

 

Féline

 
« Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. »

 

 


— Carte d'identité.
Prénom :
Féline
âge :
8 ans (MAJ août 2023)
origine :
Sauvage ; née en Alaska
famille :
Restée en Alaska
Berliòz : Père
Assanka : Mère
Oksana : Grand-mère de coeur
Tamao : Demi-frère (même père)
sexe :
Jument
génétique :
100% Mustang
groupe :
Solitaire
grade :
--- 

 — Personnalité.
Féline est sociable et se tient volontiers aux côtés d'autres chevaux. Elle connaît bien la vie sauvage, a déjà vécu beaucoup de choses pour son jeune âge et sait pertinemment qu'on est plus forts à plusieurs. Elle n'a rien contre la solitude en soit, mais elle sait qu'un cheval isolé est une proie facile. Alors Féline se veut le plus arrangeante et amicale possible. Elle est calme, posée, et terriblement mature, parfois presque trop. Elle se veut accueillante et bienveillante, et prêtera toujours volontiers une oreille attentive sans jugement d'aucune sorte. Elle s'efforce de comprendre la situation des autres et les raisons qui peuvent les pousser à agir de la sorte, de façon à, en général, désamorcer les conflits. Elle ne fuit pas la confrontation, mais cherche des compromis qui puissent convenir à tout le monde, en gardant la tête froide et l'esprit rationnel. Elle fait preuve d'une patience inébranlable, et se montre bien souvent digne de confiance. Mais ce bon caractère a un coût : Féline a tendance à s'effacer et faire passer les autres avant elle. Elle en oublie bien souvent ses propres besoins et envies, et se retrouve lésée ensuite. Et pourtant, elle donne tellement l'impression de tout maîtriser à la perfection qu'on en oublie bien vite qu'elle n'a que 6 ans et qu'elle a encore beaucoup à apprendre. Elle devient rapidement un pilier sur lequel s'appuyer pour ses proches, et on en oublie qu'elle n'a rien d'infaillible. On l'imagine inébranlable, qui ne se laisse pas démonter ou perdre pied, mais Féline est comme tout le monde, au final : dotée de sentiments et de besoins, et quand ceux-ci ne sont pas respectés eh bien... le vent la fait ployer.

Mais malgré tout, Féline a conscience de ses faiblesses, mais continue tout de même à perpétuer cette petite tradition, comme si elle avait peur que, sans cela, on la laisse pour compte. Et cela révèle un certain manque de confiance en elle, évidemment. Si seulement elle pouvait enfin reconnaître que ses connaissances et ses compétences suffisent à apporter aux autres ce dont ils ont besoin, sans qu'elle n'ait besoin de plaire à tout le monde ! Enfin bon, passons.

Féline demeure somme toute très humble, un brin timide parfois, mais elle a malgré tout conscience de ce qu'elle vaut : face à la médisance, elle sait se défendre et ne se laissera pas marcher sur les sabots ! Même si, somme toute, elle préfère désamorcer le conflit plutôt que l'envenimer, elle ne le fuira pas pour autant : si tu la cherches, tu vas finir par la trouver. M'enfin, elle préfère quand même quand elle n'a pas besoin d'élever la voix. Elle prône davantage la remise en question que l'extériorisation pure.

Féline, c'est aussi une jument courageuse et aventurière, autrefois même jusqu'à en être inconsciente ! Elle a cependant bien grandi depuis la crue, et sait désormais reconnaître une situation dangereuse quand elle en voit une. Elle a un côté très calme et posée, et somme toute très réfléchie. Elle est rationnelle et terriblement consciente des enjeux et des conséquences de ses actes ou de ses mots. Elle connaît la vie sauvage sur le bout des sabots, et c'est bien à cause de cela qu'elle peut se montrer parfois si fataliste. Elle sait garder la tête froide, et préfère désormais trop réfléchir que pas assez. Là où autrefois elle se serait jetée dans l'aventure sans une seule seconde de réflexion, désormais elle y réfléchit à deux fois. M'enfin, ne nous prenons pas trop au sérieux pour autant ; Féline est tout de même pleine de joie de vivre et d'espoirs divers et variés ! Dernières réminiscences, sans doute, de la fougue de la jeunesse. Mais c'est bien ce qui la rend somme toute attachante !

 
    — Histoire.


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Féline est née bien loin d'ici, dans les reliefs déchiquetés de l'Alaska. Entre plaines, montagnes, versants rocailleux et glaciers, la petite a eu de quoi apprendre à marcher ! Elle est née au sein d'un petit troupeau, composé à cette époque d'un étalon et de ses quatre juments, d'un yearling né l'année précédente, et deux jeunes poulains, dont Féline. Un petit troupeau soudé comme on en voit finalement pas mal, composé principalement d'une, disons, vaste famille.

La doyenne, Oksana, était une jument bleu rouan dont le grand âge attaquait la vue. D'ici quelques années, elle serait probablement plongée dans le noir à tout jamais, mais pour l'heure, elle savait encore suffisamment reconnaître le relief et les ombres pour mener les siens de point d'eau en point d'eau, de pâture en pâture. Les sommets déchiquetés des montagnes, à contre-jour, lui suffisait bien à retrouver les points d'intérêts d'autrefois. Elle était sage, semblait avoir réponse à toutes les questions de la vie et inspirait une confiance sans faille. Malgré tous les printemps qu'elle avait vécu, elle ne semblait jamais faiblir et toujours aller de l'avant. Enfin... Féline voyait bien, malgré tout, que ses vieux os la faisaient souffrir parfois, après les longues journées de marche. Mais Oksana n'avait jamais demandé à ralentir l'allure, ah ça non !

Leur étalon bai foncé, Berliòz, occupait sa place de protecteur depuis quelques années maintenant. Il était le père de 4 des chevaux actuels : une jeune jument qui hésitait encore à quitter son cocon familial, un yearling qui tardait à partir, et des deux plus jeunes, Féline et Tamao, nés cette année-là. Il était juste et droit, peu bavard mais pas vraiment taciturne pour autant, se contentait seulement de peu de mots et de beaucoup de sourires. Féline se souvient de lui comme d'un étalon au grand coeur qui, malgré toutes ses belles façades, cachait sans doute quelques cicatrices, même s'il n'a jamais montré la moindre faiblesse devant les siens. Féline était seulement observatrice, et sûrement douée pour lire entre les lignes. Il ne semblait pas vraiment souffrir, semblait seulement quelques fois pensifs... Et lorsqu'il interceptait le regard de la rouquine, il ne lui répondait que par un petit sourire... dans lequel Féline était presque sûre de déceler de l'amertume. Mais à cet âge-là déjà, Féline savait lorsqu'il valait mieux ne pas déranger les adultes.

Et puis il y avait Assanka, la mère de Féline, à la robe pie alezan dun. L'une des plus âgée et, peut-être, la prochaine dominante. En tout cas, elle s'appliquait à guider Oksana lorsque sa vue lui faisait défaut, l'avertissant des fossés ou des obstacles, la menant jusqu'à la meilleure végétation du pâturage. En fait, Oksana était déjà l'une des plus vieilles lorsqu'est née Assanka. Elle lui a servi de nourrice et, sans doute, d'un genre de grand-mère ; ce qu'elle incarne tout à fait aux yeux de Féline aujourd'hui encore. Assanka, c'était la douceur incarnée. Une bienveillance à toute épreuve et une oreille toujours attentive. Elle avait toujours une remarque gentille, un compliment, un petit mot pour vous redonner le sourire. Et ce, malgré toutes les crasses qu'avait pu faire Féline le jour-même !

Et enfin il y avait Tamao, son demi-frère et son frère de coeur, à la robe pie bai. Ah, quelles bêtises n'avaient-ils pas faites ensemble ! C'était l'époque de toutes les insouciances, de tous les galops endiablés et de tous les jeux de poulains ! Ils étaient toujours ensemble, ces deux-là... Mais c'était toujours Féline qui était la plus téméraire. En fait, la pouliche avait du mal à faire la part des choses et à comprendre que, parfois, elle se mettait en danger. Tamao, lui, était bien plus posé et, somme toute, assez respectueux des directives. Féline, elle, n'en avait que faire ! Et bien entendu, le poulain pie finissait toujours par se laisser embarquer dans ses galères ! Vous auriez dû voir sa tête, quand il se faisait gronder par sa mère alors que tout était de la faute de la rouquine ! Et pourtant, il ne lui en a jamais voulu pour autant. Non, ces deux-là étaient bel et bien inséparables.

Il y avait également le yearling bai qui se prenait déjà pour un adulte et ne se mêlait pas aux jeux des poulains. Il se donnait des airs de sagesse, mais Féline voyait bien qu'il redoutait quelque chose ; sans doute son départ futur de la harde, lorsqu'il sera temps pour lui de trouver son propre petit troupeau. Mais il était bien trop fier pour en parler avec une pouliche, vous voyez.

Et puis il y avait une jeune jument alezan dont le nom échappe à Féline. Elle avait 2 ou 3 ans, devrait sans doute quitter la harde bientôt pour se trouver un autre troupeau, puisqu'elle était la fille de Berliòz. Elle tardait, semblait très attachée à la sécurité des siens et à leur affection. Alors pour le moment, elle restait encore avec eux. Faut dire que d'avoir un troupeau aussi stable lui permettait de s'adonner à sa grande passion : manger ! De tous, elle était celle qui broutait le plus. Elle avait aussi toujours un petit conseil sur quelle racine serait la plus tendre, quel fruit le plus sucré... bref, la nourriture, ça lui connaissait !

Reste encore la mère de Tamao, mais je pense que ce dernier la décrira mieux que ne pourrait le faire Féline. Cette dernière ne dira qu'une chose : elle était plus autoritaire qu'Assanka, ça c'était certain. Assanka laissait sa pouliche découvrir la vie et ses lois, faire ses essais et ses erreurs, et n'intervenait qu'en cas de danger. La jument alezan pie, par contre, semblait bien moins sereine face aux inconsciences des jeunes et les réprimandait souvent... Ce qui, évidemment, faisait bien rire Féline qui narguait son ami avec des grimaces pendant qu'il se faisait gronder une énième fois (et souvent par sa faute, en plus !).



Et malgré toutes ces personnalités si différentes les unes des autres, malgré tout ce qui les séparait, le petit troupeau était soudé. Ils se considéraient comme une grande famille, et n'importe lequel d'entre eux se serait jeté entre les prédateurs et celui qui en aurait eu besoin. Ils étaient toujours là pour veiller les uns sur les autres, toujours attentifs aux besoins de leur prochain... Et Féline se montra très vite très douée pour ça, elle aussi. En même temps, avec une mère comme Assanka, si douce et aimante, si attentive et bienveillante, il n'aurait pas pu en être autrement. Féline apprit très rapidement à faire passer le troupeau avant elle-même, à réunir les avis et à prendre les décisions pour qu'elles conviennent à tout le monde... Enfin, la rousse n'avait que quelques mois et elle n'avait pas grand chose à décider. Mais elle apprit au moins les bases ; et des bases solides.

Le troupeau, c'était la famille ; le troupeau, c'était la survie.

Mais elle comprit aussi bien vite, en observant parfois d'autres troupeaux croisés sur les pâturages, qu'un troupeau uni était une chose. Mais qu'un troupeau soudé en était une toute autre.

Dans leur petite harde, et contrairement à une harde "lambda", tout le monde pouvait s'épanouir comme il le souhaitait. Et ça, Féline adorait le voir, l'observer et le constater jour après jour : ils étaient heureux. Ils n'étaient pas d'accord sur tout, mais ils étaient heureux. Et chacun prenait du plaisir à profiter à son prochain. Ils avaient chacun leur place, et ils étaient parfaitement sereins avec ça.

Dans les autres troupeaux, les places étaient parfois imposées, et les décisions, rarement unanimes. Les chevaux restaient ensemble parce qu'ils s'étaient attaché à l'un ou l'autre, parce qu'ils savaient qu'il ne survivraient pas tout seul... Mais pas parce qu'il en avait profondément envie.

Et au lieu de ressentir de la fierté pour sa harde, Féline apprit bien vite à ressentir de la compassion pour les autres. Si bien qu'elle se refusa à rejeter d'autres chevaux ou à les juger trop vite, et choisit, à la place, de leur offrir l'oreille attentive dont ils manquaient parfois. Elle devint sociable et arrangeante, tentant d'offrir la chance qu'elle avait eue aux autres ; même si elle ne pouvait rien faire de plus pour l'instant. En grandissant, elle devint de plus en plus douée à ce jeu-là : observer les autres, déceler leurs maux, et les écouter s'ils le souhaitaient, sinon leur offrir un peu de gaieté quand elle le pouvait. Féline deviendra peu à peu un pilier pour ceux qu'elle côtoyait ; ou en tout cas elle en avait emprunté le chemin, même si elle était encore trop jeune pour y exceller. Son destin et ses traits de caractères principaux étaient désormais scellés.

Bref, passons.



La vie en Alaska n'était pas facile. La nourriture était assez pauvre et les paysages divers et variés. Il fallait avoir le pied sûr et, surtout, ne pas perdre sa concentration une seule seconde, parfois. Les versants rocailleux, les précipices, les forêts denses et les glaciers offraient pléthore de pièges mortels. En d'autres termes, Féline n'a pas eu le choix que d'apprendre où elle mettait les pieds. Elle a également dû apprendre à se nourrir et à reconnaître plantes et baies toxiques. Là-bas, mieux valait se contenter de ce qu'on trouvait : attraper délicatement les feuilles des ronces, gratter le sol pour déterrer des racines, différencier les fruits comestibles de ceux qui vous tueraient... Bref, la vie sauvage n'eut bientôt plus guère de secrets pour Féline.

Et puis, il y avait tous les prédateurs. Heureusement, Berliòz veillait sur eux : la plupart du temps, il donnait l'alerte bien assez tôt. Il a quand même fallu apprendre deux trois choses : avec quels poursuivants zigzaguer, avec lesquels ne pas demander son reste, avec lesquels prier pour un miracle... Au final, la rouquine a très peu connu les hommes. Là-bas, les espaces étaient grands et les humains, peu nombreux. En d'autres termes, on lui a toujours appris à les fuir, mais elle n'en a jamais réellement vu. Elle en a entendu, une fois, mais son troupeau s'est empressé de s'en éloigner. En bref, elle ignore tout de leur barbarie, mais on lui a bien dit de les fuir comme la peste.


À cette époque, Féline était insouciante et franchement têtue. Quand elle avait une idée en tête, il était difficile de lui faire changer d'avis. Elle était toujours la première à partir à l'aventure, et toujours la dernière à revenir... pour repartir aussitôt après ! Elle entraînait Tamao dans son sillage, parce que, eh bien, c'était bien plus drôle à deux ! Mais si seulement Tamao avait été plus convaincant, lorsqu'il lui disait d'être prudente ou que ce n'était pas une bonne idée... ! Si seulement les siens avaient été plus fermes ! Si seulement...




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Parce qu'au final, il fallait bien qu'il arrive un drame. L'insouciance de la pouliche allait bien finir par avoir raison d'elle. Après milles aventures, après milles péripéties, après avoir traversé mille rivières, après avoir arpenté mille glaciers et foulé mille pierriers escarpés... Après tout ça, et malgré tout son entraînement... L'inévitable arriva.

C'était durant l'année de ses un an, alors qu'elle commençait à devenir une belle jeune jument. Elle avait toujours pour habitude d'entraîner Tamao dans mille aventures, de sillonner forêts et plaines, montagnes et glaciers, et d'arpenter le monde à la découverte de nouvelles choses. Mais ce jour-là, un orage éclata. Un orage violent qui convainquit les deux jeunes de rebrousser chemin pour rejoindre le reste du troupeau. Un orage qui fit rapidement gonfler les eaux des cours d'eau et noya le sol d'une boue épaisse. Mais insouciants comme ils l'étaient encore, ils prenaient la situation à la légère.

Pour retourner auprès des siens, il fallait traverser une rivière. À l'allée, elle était calme. Mais au retour, l'orage avait déjà fait gonfler les eaux, et elles charriaient désormais tout un tas de branches et de végétation. Le gué n'était plus une option, alors Féline, toute confiante, entraîna Tamao jusqu'à un passage de pierres. Évidemment, le pie avait senti le danger et tentait de convaincre la rouquine de renoncer... Mais celle-ci le taquinait, le traitant de peureux et se pavanant. "Regarde comment on fait, Tamao !" disait-elle, moqueuse, avant de s'avancer sur la berge glissante. Son ami tentait de l'en dissuader, mais elle bondit sur le premier rocher avec élégance. Elle se retourna pour lui tirer la langue, puis bondit sur le second rocher. À nouveau, elle se retourna pour le narguer, prenant une pose fière. Bombant le torse, elle leva un sabot antérieur en fermant les yeux, la tête haute...

Et la seconde d'après, elle était tombée à l'eau. Sans doute que la position l'avait déséquilibrée, peut-être qu'une vague avait balayé ses membres, ou peut-être même qu'un tronc charrié par les eaux la percuta... En tout cas, elle plongea.

Et commença alors une lutte acharnée pour la survie, agitant ses membres de toutes ses forces pour remonter à la surface pour respirer ; mais les forts courants la maintenaient fermement sous l'eau. Par chance, la typographie variée faisait régulièrement changer les courants ; Féline fut projetée vers la surface. Elle eut juste le temps d'inspirer qu'elle dut replonger pour ne pas se faire assommer par un tronc d'arbre entraîné par la rivière. Elle avait très vite disparu de la vue de Tamao, qui pourtant tentait de la suivre. Mais tout ça, toute cette eau, tous ces courants... Tout ça était au-dessus des forces des deux jeunes chevaux.

Je ne sais par quel miracle Féline survécut. Elle avait traversé des dizaines et des dizaines de kilomètres dans l'eau, luttant pour respirer et ne pas se faire assommer ou projeter contre des obstacles. Elle avait essuyé de nombreux rapides et avait dévalé plusieurs cascades et puis, finalement, elle avait été projetée contre une berge. Elle dut se hisser un peu pour éviter que le courant ne l'emporte à nouveau, mais elle était enfin sur la terre ferme. Épuisée, le corps endolori, mais saine et sauve. Elle n'eut pas la force de bouger avant de longues heures. Son corps criait sa douleur et sa respiration hoquetant pour tenter d'empêcher l'eau d'atteindre ses poumons. Elle resta allongée là longtemps. Jusqu'à ce que le froid la pousse à remuer faiblement.

Elle rassembla le peu de forces retrouvées pour se lever, chancelante, et fit quelques pas hésitants jusqu'au couvert rassurant des arbres. Elle s'appuyait dès qu'elle le pouvait contre des troncs, haletante, ses membres tremblant sous son poids. Mais elle marchait. Enfin, à peu de choses près.

Je ne sais par quel miracle, une fois encore, aucun prédateur ne la repéra. Je ne sais par quel miracle elle eut la force de se trouver un endroit abrité où se reposer. Mais au final, elle survécut. Elle mit plusieurs jours à se remettre, ne se déplaçant que pour chercher de quoi s'alimenter. Et puis finalement, se sentant enfin la force de marcher plus longtemps, elle entreprit son grand périple. Elle commença la lourde tâche de remonter le courant de la rivière, dans l'espoir de retrouver les siens.

Mais la tâche se révéla bien vite bien plus difficile que prévue. Elle dut faire un premier détour pour escalader une falaise. Elle dut choisir plusieurs fois entre deux bras de la rivière, lorsqu'un autre cours d'eau la rejoignait. Elle n'avait plus aucune idée de si elle était sur le bon chemin ou non. Mais elle s'obstinait.

Elle marcha longtemps. Revint plusieurs fois sur ses pas pour suivre, finalement, un autre bras de la rivière. Et puis finalement...

Finalement elle se retrouva au pied d'une cascade. Une cascade qu'elle ne pourrait pas escalader facilement. Elle chercha un chemin pendant toute une nuit avant de décider, dépitée, de tenter de contourner la falaise par l'est ; elle finirait bien par tomber sur un chemin !

Enfin, elle l'espérait...




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Comment vous dire qu'elle ne trouva jamais de chemin ? Comment vous dire qu'elle marcha longtemps, très longtemps, et que les paysages commencèrent à changer ; de manière inquiétante puisqu'elle n'avait jamais vu ça. Le sol commençait à devenir poussiéreux, l'eau à se raréfier, la nourriture à s'appauvrir. Bon, ça n'était pas vraiment un problème pour la jument qui était habituée à se contenter de peu parfois, mais l'eau était un problème tout autre ; elle n'en avait jamais manqué. Elle espérait encore dur comme fer pouvoir trouver un chemin. Elle espérait si fort... !

Et puis ce sont des canyons qui commençèrent à remplacer la falaise.  Au fil des jours, une boule d'angoisse grandissait dans sa gorge. Elle commençait à douter d'elle, de son sens de l'orientation, de ses capacités à rejoindre les siens. Elle commençait à sérieusement s'inquiéter.

Mais elle continuait d'espérer, se refusant à ralentir l'allure, comme Oksana lui avait si bien appris. Si elle ralentissait maintenant, que ferait-elle ? Elle n'avait plus de troupau, et n'avait apperçu aucun autre cheval. Non, il fallait qu'elle continue. Il fallait qu'elle retrouve les siens.

Il le fallait.

Alors elle s'introduisit dans le dédale des canyons. Et après quelques virages, quelques nombreux virages... Elle comprit qu'elle ne retrouverait jamais son chemin. Elle était perdue.

Et désormais, c'est un tout autre combat qui commençait : celui de la survie. La survie pure et dure. La survie qui ne fait aucun cadeau. Et ça elle le comprit bien vite : elle se contenta rapidement des premières opportunités trouvées, goûta les rares feuilles des buissons épineux, brouta le peu d'herbe pleine de sable qu'elle dénichait. Elle observa les quelques rares animaux qu'elle vit : pronghorn et cerf hémione principalement, et apprit ainsi à trouver de l'eau en utilisant son odorat et son ouïe, et parfois en creusant un peu. Elle suivit quelques temps un troupeau de pronghorn en migration, d'ailleurs, mais elle se fit distancer à la première menace de prédateur : ils étaient bien plus rapides qu'elle. Elle les retrouva tout de même quelques jours plus tard, mais lorsqu'ils prirent à nouveau la fuite, Féline préféra les quitter.

Évidemment, son corps changea. Elle qui était bien nourrie sans être grasse devint maigre et sèche. Elle n'avait plus que des muscles noueux et raides. Et elle n'allait pas tenir ce rythme-là éternellement.

Elle traversa pourtant le désert pendant de longs mois. Des mois qui parurent interminables. Elle avait appris avec les pronghorn à se méfier de la petite faune comme de la grande, à trouver eau et nourriture (enfin, elle ne s'était pas risqué à goûter les cactus qu'ils semblaient apprécier, elle n'était pas folle !). Et plus elle avançait, plus elle était certaine d'une chose : elle ne reverrait jamais les siens. Et traverser un désert, c'est déjà rude. Mais traverser un désert en sachant que chaque pas vous éloignait sans doute un peu plus de ceux qui vous étaient chers... Je vous laisse imaginer.

Féline n'avait plus le coeur à rien. Elle survivait plus par instinct que par volonté, se refusant tout de même à faiblir alors qu'Oksana, elle, malgré son grand âge et sa vie bien remplie, malgré sa vision qui faiblissait, continuait sans doute à guider les siens de pâture en pâture, de point d'eau en point d'eau. Et elle se refusait dur comme fer de penser à sa mère ou à Tamao. Parce que si elle s'autorisait à y penser... Qui sait, sans doute qu'elle s'écroulerait là, dans le sable, et ne se relèverait jamais.

Féline n'était plus qu'un cheval aigri, à la corpulence squelettique et aux muscles secs. Et son esprit, lui, n'était plus que tristesse.




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Elle ne put qu'à peine se réjouir lorsqu'elle comprit qu'elle rejoignait peu à peu des montagnes verdoyantes. Elle hésitait encore si c'était une bonne nouvelle ou non ; souhaitait-elle vraiment survivre ? La question restait en suspens. Après d'aussi longs mois d'errance, visiblement en direction de l'est et peut-être un peu du sud, elle n'avait plus aucune chance de rejoindre les siens. Ils étaient probablement au Nord, mais de là à savoir s'il fallait se diriger vers l'est ou l'ouest... Traverser le désert une nouvelle fois serait pure folie. Alors elle gagna les montagnes le coeur lourd, chaque pas lui coûtant presque davantage que les millions d'autres qui l'avaient précédé.

Après tout ce chemin, elle fut ravie de pouvoir enfin se reposer, boire à sa soif et manger à sa faim. Il lui fallut plusieurs jours de repos consécutifs pour se sentir un minimum revigorée ; mais les marques de son difficile périple mettraient davantage de temps à se dissiper.

Ce fut dans ces montagnes-là qu'elle rencontra Zaltana. Une jument tout ce qu'il y avait de plus pétillant, à la bonne humeur contagieuse et aux milles récits d'aventure.

Féline devait aller sur ses trois ans, désormais. Elle avait voyagé pendant plus d'un an, je crois ; la conscience du temps qui passe était difficile à garder dans les paysages monotones du désert. Elle rencontra Zaltana au bord d'un cours d'eau, et celle-ci l'aborda avec beaucoup de naturel et de spontanéité. Ça faisait si longtemps qu'elle n'avait plus vu de chevaux ! Féline était aux anges, mais elle restait sur ses gardes malgré tout : elle était bien loin de chez elle, qui sait si les moeurs étaient les mêmes. Et puis, elle n'avait pas vraiment le goût de rire et aspirait plutôt à rester seule.

Mais Zaltana était une de ces juments à qui rien ne résiste, pas même un air maussade ou une journée pluvieuse. C'était un vrai rayon de soleil. Et au fil des jours qu'elles passèrent ensemble (tout naturellement, je dois dire, car aucune des deux n'avait vraiment envie de se retrouver à nouveau seule), Féline se détendit petit à petit. L'Aubère et la Rousse n'étaient finalement pas si différente : leur instinct grégaire était fort, et leur volonté de trouver des chevaux avec qui vivre sereinement était un désir bien assez suffisant pour qu'elles vivent désormais ensemble.

Zaltana lui parla du Cimarron, des rencontres qu'elle y avait faites, du petit troupeau qu'elle avait formé et aidé à survivre, et des désillusions qui l'avait accompagné. Elle lui parla du dénommé Nio, qui, sous ses beaux airs charmeurs, s'était révélé égoïste et égocentrique. Elle lui parla de ce qu'elle avait fait pour "les siens" et que, lorsqu'elle était revenue après avoir retrouvé le chemin d'une source secrète pendant une rude sécheresse, qu'elle s'était retrouvée seule. Ils étaient simplement partis. Et lorsqu'elle les avait retrouvé, apparemment, ils avaient rejoint la harde d'une jument tyrannique, ce que la Rouquine n'aurait jamais accepté. Alors elle était simplement partie, supposant que, finalement, personne n'avait besoin d'elle dans ce troupeau-là. Et elle était retournée vivre dans les Montagnes au Sud du Cimarron, comme autrefois, après la perte de sa mère ; c'est là qu'elle avait fini par tomber sur Féline.

En échange, Féline lui raconta son histoire. Elle lui parla de son troupeau, de la valeur qu'elle accordait à leur solidarité, de Tamao. Elle lui raconta ses apprentissages, ses aventures, mais aussi ses erreurs. Elle mit du temps avant de lui parler de la crue. Et quand elle le fit, Zaltana fit ce qu'elle n'espérait même plus retrouver : elle effleura ses crins du bout des naseaux, souffla dans sa crinière, puis frotta doucement son nez à son encolure. Un comportement réservé aux chevaux les plus proches de soi.

Leur relation se développa petit à petit, tout naturellement. Chacune reprenait goût à la vie grâce à l'autre, et chacune brûlait davantage encore du désir de trouver un petit troupeau digne de ce nom. Elles se rapprochèrent tant que leurs échanges allèrent jusqu'au grooming réciproque, un comportement réservé "à l'élite" de leur entourage, à ses meilleurs amis, si on veut. Il était rare qu'un cheval ne groom plus d'un ou deux chevaux, même au sein du même troupeau. Et chacune était particulièrement touchée de devenir "l'élue" de l'autre. Mais ne vous méprenez pas, leur relation était purement platonique.

En fait, quelque part, je crois que Féline retrouvait en Zaltana un peu de Tamao ; ou en tout cas de ce qu'elle espérait qu'il était devenu. À la différence près que Zaltana prenait bien plus facilement la tête des opérations que son ami d'enfance. Et puis, Zaltana brûlait d'un feu intérieur intarissable. Elle avait toujours de l'énergie, elle était toujours prête à rire et à s'amuser. Il était difficile de s'ennuyer ou de rester dans sa coquille avec elle. Elle brûlait de Vivre, avec un grand V.



Avec la Rouquine, Féline put se reposer. Après tout ce qu'elle avait vécu, après tous ces doutes, toutes ces désillusions et tout ces désespoirs... après tout ça, son coeur avait besoin de se remettre. Et Zaltana fut exactement ce qu'il lui fallait pour ça. Elle retrouva le goût de vivre et de sourire, et elles partirent à l'aventure côte à côte une centaine de fois. Féline lui apprit quelques trucs de survie, elle qui connaissait si bien les conditions extrêmes, et en échange, Zaltana lui redonna le sourire et l'espoir qu'elle ne serait plus jamais seule. Peu à peu, une amitié indéfectible se tissa entre ses deux-là.

Féline rendait Zaltana plus posée, plus réfléchie, plus patiente. Et Zaltana poussait Féline à avoir plus de mordant et à croquer la vie à pleine dent, peu importe ce qu'il arrivait. Elles se complétaient à merveille.

Et désormais, elles étaient deux.

Et elles le seraient pour toujours.




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Ou du moins, c'est ce qu'elles s'étaient promis. Mais toutes les bonnes choses ont une fin, pas vrai ?

Souvenez-vous que Féline n'avait, jusqu'alors, jamais vu d'humain. Et elle ne se méfia pas suffisamment. Poussée par la curiosité, à l'aube de ses 6 ans, un soir, elle découvrit ces bestioles étranges qui se mouvaient sur deux pattes. Zaltana l'avait rejointe et son expression ne laissait pas place au doute : "Bouge de là !" criaient tous les muscles de son visage. Heureusement, les humains dormaient. Mais en s'éloignant, elles durent réveiller un chien (enfin, c'est comme ça que Zaltana l'appela) qui se mit à aboyer. Elle détalèrent, mais les humains avaient bondi sur leurs pieds et sellés leurs chevaux en quatrième vitesse.

Elles furent prises en chasse.

Et quelle chasse !

Elles ne parvinrent pas à les distancer. Les chiens leurs collaient aux jarrets, alors elles se séparèrent. Le coeur battant à tout rompre, elles se jetèrent un dernier regard avant de se séparer. Et puis Féline ne la revit jamais.

Par chance, les humains décidèrent de suivre Féline ; elle s'en assura en les recomptant. Zaltana serait saine et sauve. Mais sa fuite l'éloigna considérablement, et elle mit du temps à les semer. Lorsqu'enfin, par je ne sais quel miracle, les humains abandonnèrent la chasse et rappelèrent leurs chiens, Féline était désormais seule et bien loin des montagnes du Sud.

Devant elle s'étendait le Cimarron (ou en tout cas, ça ressemblait à ce que Zaltana lui avait décrit).

Alors poussée par la curiosité, et certaine au-delà des mots que Zaltana était saine et sauve (c'était une battante, et les humains l'avait suivie elle !), Féline s'avança lentement dans des terres qu'il lui semblait déjà connaître. De toute façon, la jument Aubère aurait sans doute fait de même, aventurière comme elle l'était !

Alors une nouvelle histoire commencera ici.

Elle reviendrait sans doute chercher la Fille du Feu (après tout, elles se l'étaient promis !), mais il lui fallait d'abord découvrir ces terres pendant qu'elle était là.

Juste quelques heures...

Quelques jours...

N'est-ce pas ?



But/Objectifs : Souhaite rejoindre quelques autres chevaux, voire même un troupeau ; rêve d'une harde non seulement unie, mais surtout soudée. Et espère retrouver Zaltana un jour.


 
    — Physique.

Féline n'est pas bien grande, mais demeure pile poil dans la moyenne de sa race : 1m42 au garrot. Elle est robuste et solide, rendue inébranlable par les conditions de vie difficiles du Nord. Bien qu'elle demeure somme toute assez légère, elle n'est pas vraiment fine pour autant : ses muscles et sa carrure puissante la rendraient même un peu trapue sur les bords. Elle conserve tout de même, par miracle sans doute, une silhouette assez féminine, mais en la voyant il est clair et net qu'elle a été taillée pour la survie en conditions difficiles. Pas aussi gracieuse ou élancée que ces belles juments européennes, Féline n'en demeure pas moins un joli modèle... 100% rustique.

Bâtie sur des jambes solides, elle arbore une démarche sûre et franche. Avec elle, pas de crainte à avoir, elle sait où poser les pieds ! Que ce soit sur les versants rocailleux des pierriers ou sur la surface glissante des glaciers, il y a bien peu de chance qu'elle dérape : elle a connu ça toute sa vie durant. Et si on préfère l'assurance des membres solides à la grâce des fines jambes des juments d'Europe, alors Féline sera votre guide sans hésiter.

Féline, c'est aussi une petite bouille toute mignonne, à ses heures. Elle a beau arborer la mine un peu fatiguée des chevaux sauvages qui luttent pour leur survie, ses magnifiques yeux clairs brillent toujours d'une petite étincelle espiègle. Elle inspire confiance, avec son expression toujours calme et posée, toujours égale à elle-même. Son regard bleu clair, bordé d'un bleu un peu plus profond, a tendance à mettre à l'aise et, surtout, à ne jamais juger son interlocuteur. En d'autres termes, son expression est toujours suffisamment accueillante pour ouvrir un espace de parole sans jugement à ceux qui le souhaitent.

Féline, c'est une petite jument alezane... que dis-je, rousse, voyons ! Un alezan assez foncé, rendu flamboyant au moindre rayon de soleil un peu chaud, qui s'embrase véritablement aux dernières lueurs du jour. Une raie de mulet plus foncée, agrémentée d'une bande scapulaire sur le garrot, rend le tout moins monotone. Enfin, monotone, si on veut ! car s'ajoutent à cela un beau pangaré et des extrémité plus foncées dont les membres sont zébrés. Et puis, Féline est également pie, bien qu'elle n'ait que peu de tâches blanches tout compte fait. Sa plus grande tâche orne son ventre, et quelques autres s'y ajoutent de-ci, de-là. Considérons encore trois balzanes, deux petites balzanes aux antérieurs, et une grande au postérieur droit. Ajoutons également de jolies marques en tête, dont un grand losange sur le front, aux bords inégaux et tremblants, ainsi qu'un ladre tout aussi dynamique. Enfin, et pour couronner le tout, Féline arbore une crinière en dégradé dans des nuances de brun, de caramel et de beige.

Une description bien longue, finalement, pour une robe pas si atypique que cela ! Mais entre sa carrure et ses marques primitives, pas de doute possible : Féline est bel et bien un cheval sauvage taillé pour la survie ! Et si cela lui coûte sans doute un peu d'élégance, de grâce et de féminité, au moins verra-t-elle le prochain levé de soleil, elle !

 

    — Mise à jour du personnage


MAJ août 2023 : Féline commença donc sa découverte du Cimarron. Très vite, elle rencontra un étalon noir aux crins blonds, Black Jack. Elle avait déjà entendu parler de lui par son amie, Zaltana, et elle fut surprise de le découvrir si... éteint ? par rapport à ce que lui avait dit la Fille du Feu. Elle s'est aussitôt mise en tête de trouver le moyen de lui remonter le moral, et pourquoi pas faire en sorte que Zaltana et lui se retrouvent ? Apparemment, le Noiraud n'est pas opposé à cette idée ; c'est donc décidé ! Mais avant ça, elle voulait voir un peu plus du Cimarron, elle s'est donc un peu baladé sur ces terres. Elle y a fait la rencontre de chevaux d'humains, Hel et Insanus, et elle s'est montrée plutôt curieuse quant à ces bipèdes. Voyez-vous, ils n'ont finalement pas l'air si méchant que ça, certains semble même doués de gentillesse. Féline a sans doute eu raison instinctivement ; il en existe des bons et des moins bons. Elle partit ensuite retrouver Zaltana et, après avoir longtemps discuté avec elle, les revoilà de retour dans le Cimarron, avec pour objectif de trouver quelques compagnons de voyage dignes de ce nom ! Elles contournèrent les montagnes pour passer par les territoires des Nashobas, dans l'espoir que Zaltana y retrouve son grand-père, mais visiblement le campement a été dévasté... Pendant que la Rouquine cherche des réponses, Féline l'attend tranquillement près des Pommiers et y fait la rencontre de Taogan, un cheval d'humain qui a autrefois vécu sauvage. Le courant passe immédiatement entre eux, et même si la Rousse tente de ne pas s'emballer trop vite, elle n'a plus qu'une chose en tête : le revoir. Ils se donneront donc rendez-vous aux alentours de la Forêt Sombre ou des Marécages, et visiblement... le courant passe toujours aussi bien ! Qui sait ce que l'avenir leur réserve ?
 


 
    — Derrière l'écran.

   
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PAN Pando, t'es morte :D (Oui, je recycle cette blague à chaque fois, vous pouvez me taper.)
 
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J'ai perdu le compte ? :D
 
où as-tu trouvé le forum ? :
Dans le passé :3
 
comment le trouves-tu ? :
Dans le présent Hmm
 
as-tu lu le règlement ? mets-en la preuve :
Patate :D
 
quels sont tes double-comptes si tu en as ? :
Narcisse (+ Pandora, Zaltana, Zaldae et précédemment Kinley, tous inactifs)
 
S'agit t'il de ta première expérience en RP ? :
À l'époque, oui :'D Mais peut-on encore parler de première expérience quand celle-ci dure depuis 8 ans ? :'D
 

 
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Dernière édition par Féline le Mar 22 Aoû 2023 - 13:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.   Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Icon_minitimeMer 19 Oct 2022 - 13:56

Mais c'est que c'est une jolie petite présentation tout ça :xixit:
Hâte de RP avec la demoiselle toast-bien-cuit Chose
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MessageSujet: Re: Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.   Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Icon_minitimeMer 19 Oct 2022 - 16:14

Toute mignonneeeeee coeur Re-bienvenue avec ce nouveau perso' fort intéressant :3
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MessageSujet: Re: Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.   Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Icon_minitimeJeu 20 Oct 2022 - 15:37

Coucou toi !

Présentation vraiment très très cool. Féline a l'air d'être classe comme tous tes personnages Cool

C'est validé ! :D
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MessageSujet: Re: Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir.   Féline ▬ Si l'Union fait la force, la Solidarité permet à chacun de s'épanouir. Icon_minitimeJeu 20 Oct 2022 - 19:51

Merciiii tout le mooonde :puppy: :baa:

Tao' : Tu peux parler, gros tas de boue :D :goutte:
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